Manque de personnel et de matériel pédagogique

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Bien qu’il ait été inauguré depuis maintenant trois ans, le lycée d’Aït Yahia Moussa enregistre encore des manques. Si sur le plan de la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves, il y a satisfaction quand on sait que pour ces deux premières promotions au Bac, cet établissement a nettement dépassé les 80 %, aujourd’hui, les élèves ne reçoivent pas encore des cours de pratique. « Nos lycéens ne se contentent que des cours théoriques. Notre lycée n’est pas doté de matériel de laboratoires depuis sa mise en service en 2008 », nous a confié une source proche de cet établissement. Avant de nous signaler le manque d’agents afin de faire fonctionner comme il se doit le réfectoire. « C’est un lycée de type 1000/300, mais nous ne pouvons pas assurer la restauration pour tous, car il y a un manque de personnel de cuisine », a poursuivi la même source. L’autre problème majeur auquel est confronté ce lycée est l’insécurité. « C’est un établissement situé à proximité d’une forêt et en dehors du périmètre urbain. Il faut le sécuriser au maximum », a ajouté cet interlocuteur tout en lançant la sonnette d’alarme à ce sujet. Pour accompagner les élèves, le personnel et ajouter un plus au bon fonctionnement de ce lycée, une association de parents d’élèves a été créée samedi dernier après une assemblée générale tenue à l’intérieur de l’établissement. M. Idir Méziani a été choisi pour la diriger. « Nous essayerons de travailler la main dans la main avec les responsables du lycée afin que nos enfants étudient dans de très bonnes conditions et améliorent le taux de réussite », a fini par nous dire un membre du nouveau bureau fraîchement élu. L’autre point qu’il faudra ajouter est que ce lycée attend sa baptisation. L’association Les Amis de Krim Belkacem présidée par Omar Moussi souhaite qu’il prenne le nom de feu Colonel Krim Belkacem. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que la réalisation de ce genre d’établissement a soulagé aussi bien les élèves que leurs parents. Durant des années, toutes les générations de lycéens d’Aït Yahia Moussa n’avaient connu que le régime d’internat dans les lycées de Draâ El Mizan et une fois qu’ils avaient perdu cette qualité après un redoublement de classe, c’est ou la galère, ou quitter définitivement les bancs de l’école, ne supportant plus les frais de déplacements et de restauration.

Amar Ouramdane

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