L’habitat précaire n’est pas prêt d’être résorbé dans l’immédiat. Les baraques, servant de logements de fortune, s’érigent un peu partout à travers Draâ Ben Khedda, défigurant, ainsi, l’environnement. Au niveau de cette daïra composée de quatre communes (Sidi Naâmane, Tirmitine, Tadmaït et Draâ Ben Khedda), pas moins de 25 sites ont été recensés, 5 à Sidi Naâmane, 2 à Tirmitine, 6 à Tadmaït et 12 à Draâ Ben Khedda. Cette dernière est entourée de ces bidonvilles qui occupent, tout de même, une superficie de 14, 14 hectares, sur les 30,76 hectares de toute la daïra. Le nombre d’habitations est de 201 à Sidi Naâmane, 34 à Tirmitine, 187 à Tadmaït et 271 à Draâ Ben Khedda, englobant respectivement 202, 27, 210 et 287 familles soit un total de 732 ménages pour 726 familles à reloger. C’est là tout le problème. Il est à noter que des individus étrangers à ces communes s’y sont installés, depuis des années, dans l’intention de bénéficier d’un logement social. Un fois acquis, ils se déplacent et changent de sites et de Wilaya dans le même objectif. Tout cela sans que les autorités ne s’en rendent compte !
Arous Touil