Comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos éditions précédentes, l’école primaire Mahour Saïd d’Ighil El Vir attend toujours sa cantine.
On a appris qu’un pas a été fait pour lancer ce projet de plus d’un million de dinars. « Au niveau de notre commune, il ne reste que trois écoles, sur les quinze, qui n’ont pas encore de cantine », nous a confié le maire d’Aït Yahia Moussa. Et de nous faire ce constat: » pour l’école d’Ath Salem, le bureau du directeur est en cours d’aménagement pour accueillir ce service, on fera la même chose à Tifaou ». Et de poursuivre que » pour l’école d’Ighil El Vir, les enseignants et les parents d’élèves ont refusé l’aménagement de salles de cours en cantine. Alors, nous avons demandé une cantine de deux cents rations. Le projet a été inscrit et, en principe, c’était la direction de l’éducation qui allait s’en charger, mais finalement il y a eu un changement de réglementation. Nous avons attendu son transfert à l’APC ». Notre interlocuteur nous a appris qu’il a reçu la décision de transfert. « Nous lancerons incessamment les consultations et le projet sera lancé », telles sont les assurances données par le P/APC. Ce dernier a omis toutefois de préciser où sera installé le directeur, après la transformation de son bureau. Dans le même ordre d’idées, il nous a annoncé que le CEM de type base 5, prévu près du lycée d’Ait Yahia Moussa, sera lui aussi entamé . « D’ailleurs, nous allons réaliser l’accès vers le terrain où est prévu ce projet », a-t-il ajouté. Au chef-lieu, le CEM frères Oudni, initialement école primaire puis transformée en collège au début des années 80 alors que les collégiens de cette commune allaient à Draâ El Mizan, ne répond à aucune norme et est enclavé entre des habitations, un cantonnement de la garde communale et une unité de l’ANP. Sa délocalisation urge, c’est pourquoi un CEM de type base 5 a été inscrit pour cette municipalité qui ne souffre plus en matière d’infrastructures scolaires avec trois CEM, l’un à Tafoughalt, un autre à Tachtiouine et un dernier à Iâllalen, un lycée de mille places et quinze écoles primaires.
Amar Ouramdane

