Premières journées du film court-métrage

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La première semaine du court-métrage de la ville de Draâ Ben Khedda, s’est ouverte hier et se poursuivra jusqu’au 7 novembre, à la salle Le Hoggar de cette ville. Ont collaboré avec l’ association culturelle pour la protection de l’art cinématographique ( APPAC), pour l’organisation de cette semaine cinématographique l ‘ APC, le comité des fêtes et l’ association Le grain magique de la ville de Draâ Ben Khedda .

Ont collaboré avec l’ association culturelle pour la protection de l’art cinématographique ( APPAC), pour l’organisation de cette semaine cinématographique l ‘ APC, le comité des fêtes et l’ association Le grain magique de la ville de Draâ Ben Khedda . Pour la première journée, deux projections ont eu lieu. D’abord le documentaire La tour d’argent d’une durée de 18 mn, du réalisateur Hafidh Aït Braham, absent durant la projection et La Cité des vieux, de Yahia Mouzahem, d’une durée de 52 mn. Le premier documentaire est tourné à Béjaïa. Il relate la vie d’un jeune couple sans moyens pour améliorer leur train de vie. Tentant sa chance, le jeune mari gagne le lot au Pari Sportif Algérien. Dans un magasin, il acheta, pour la première fois, un ballon à son fils aîné. Au moment de payer, il posa son cabas vite substitué par un jeune homme qui le suivait et qui, pour accomplir son acte, fit semblant d’acheter des cigarettes dans le même magasin. Le jeune, chômeur de son état, se rendit compte du magot une fois arrivé chez lui. Son ami le trouva étendu, le cabas sous son ventre. Il était évanoui. Son ami prit le cabas et se sauva mais en traversant la route, il eut un accident qui le conduisit à l’hôpital où il se le fit voler à son tour par un employé. Ainsi commença la chasse au cabas, lequel finira en fin de compte dans le même magasin de jouets. Le jeune mari retrouve son cabas et son argent. Les deux malfaiteurs se retrouvent, quant à eux, à l’hôpital. A la maison, c’est la plus grande joie du couple et des enfants qui n’ont jamais vu de leur vie une somme aussi importante. Le deuxième documentaire est une fiction. Une projection d’une Algérie … en 2030, selon le réalisateur.  » Une cité comme toutes les cités d’Algérie, s’est vidée de tous ses jeunes, sauf un : Wahid ! Il rencontra, par hasard ou par imagination une jeune fille Sarah qui tenait à le garder par tous les moyens, mais à une condition : ne pas laisser son vieux papa qui est Président de la République ou d’une APC quelconque d’ Algérie. La proposition de la jeune fut refusée et Wahid se retrouve, encore une fois seul. Indécis: partir lui aussi ou rester ! L’interprétation est ouverte !

« A l’issue de la projection, nous avons contacté le réalisateur, le jeune Yahia Mouzahem. Il nous résume le documentaire. Son accent trahissait son origine syrienne. « Je suis effectivement algérien d’origine syrienne. Nous avons quitté la Syrie depuis des années par opposition au régime des Assad . Nous sommes en Algérie depuis plus de 35 ans. Nous avons la nationalité algérienne ! Notre combat ne s’est pas arrêté. Le régime actuel de Syrie tombera Inchallah. C’est une question de jour ! ». Les prochaines journées verront la projection des documentaires : Advan Tifrat de Mohamed Yergui, Éclipse totale de Mohamed Belhadj, D’dawal kan d’Ali Berkennou, La corde d’ Omar Zammoum, Yiwen n niden de Smaïl Messaoudi entre autres.

Arous Touil

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