Les crédits bonifiés ont quintuplé en un an

Partager

« Le montant des crédits hypothécaires à taux bonifié de la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep-banque) a quintuplé durant les trois premiers trimestres de l’année en cours, atteignant 8 716 crédits pour 12,26 milliards de DA », selon cette banque publique.

D’après la même source, « ces crédits, soumis à des taux bonifiés à 1% et 3%, ont ainsi représenté 45,5% des engagements de la banque en matière de crédits hypothécaires durant la même période ».

A noter que les crédits bonifiés à 1% étaient de 8 546 crédits pour un montant de 11,5 milliards de DA, alors que les crédits soumis à 3% ne sont qu’au nombre de 170 avec une valeur totale de 743 millions de dinars.

« Lancés en mars 2010, les crédits bonifiés étaient de 6 588 crédits pour un montant de plus de 9 milliards de DA durant le premier semestre de 2011 », a ajouté la même source. Au cours du second deuxième trimestre 2010, seulement 142 crédits à taux bonifiés d’une valeur globale de 209 millions de DA ont été octroyés par la même banque.

« En 2010, la sphère bancaire avait accordé 14 milliards de DA de crédits bonifiés dont plus de la moitié octroyée par la CNEP », a encore indiqué la même source.

Il convient en outre, de souligner qu’avant l’introduction de la bonification, les taux appliqués aux crédits immobiliers s’inscrivaient dans une fourchette de 5,75% à 6,5%, voire 8% dans certaines banques.

La différence entre le taux « préférentiel » des crédits, fixé à 6%, et les taux bonifiés, est prise en charge par l’Etat.

Selon le décret exécutif du 14 mars 2010, relatif aux crédits immobiliers à taux bonifié « le bénéficiaire de ce type de crédits supporte un taux d’intérêts de 1% lorsque ses revenus sont inférieurs ou égaux à six fois le SNMG (c’est-à-dire à 108 000 DA, le SNMG étant revu à la hausse à 18 000 DA) et de 3% par an lorsque ses revenus oscillent entre six et douze fois le SNMG, à savoir moins ou égaux à 216 000 DA ».

« La durée du remboursement, calculée en fonction du montant du crédit, de l’âge de l’acquéreur et de sa capacité de remboursement, est limitée à 30 ans alors que la mensualité ne peut dépasser 30-40% du salaire », a conclu la même source.

L.O.Ch.

Partager