Il a fallu attendre plus de deux ans pour voir finalement le Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage de Tizi-Gheniff bénéficier d’une opération de la restauration au niveau de sa clôture. Tout un pan du mur limitrophe du complexe sportif de proximité s’est effondré suite à un glissement de terrain provoqué par les terrassements d’un internant au bénéfice de cet établissement. « Nous sommes très contents que notre direction ait inscrit cette opération pour notre centre, car il y a vraiment un danger et une insécurité de ce côté là », nous a confié une source proche du CFPA. Ce dernier avec toutes les diverses disciplines qu’il dispense aux stagiaires, devient de plus en plus important. Malheureusement, le projet d’internat qui lui a été accordé a accusé un énorme retard. « Depuis près de trois ans, c’est toujours le statu quo. Désignation d’entreprise, puis résiliation du marché pour incompétence et ainsi de suite », a ajouté la même source. Si ce centre avait cette commodité il y aurait des stagiaires qui viendraient des autres régions de la wilaya parce que certaines spécialités n’existent qu’à ce niveau. On citera par exemple la formation de pâtissiers sur place. « Nous avons tout. Les stagiaires font leur formation pratique au niveau du centre et ils n’ont pas besoin d’aller ailleurs », a conclu notre interlocuteur. Au CFPA de Tizi-Gheniff, la direction contribue à la formation de femmes aux foyers. De nombreuses femmes de la région ont obtenu des certificats qui leur permettraient même d’avoir des prêts bancaires dans les dispositifs d’Angem par exemple. Il y a lieu de souligner aussi que les responsables du centre mènent à chaque rentrée des campagnes de sensibilisation dans des endroits bien précis, à l’intérieur du centre et même des caravanes dans les villages. « Nous voulons diffuser l’information à grande échelle. C’est ce qui manque dans notre pays. Il faut aller même dans tous les hameaux de la région. Certains ne sont même pas au courant des spécialités dispensées par notre centre », nous avait confié le directeur de ce CFPA lors d’une entrevue.
Amar Ouramdane