Les agents de la rééducation déclenchent une grève de la faim

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Les agents de la rééducation, qui ont été exclus de leurs postes, ont déclenché hier, une grève de la faim pour exiger leur réintégration immédiate dans leurs postes de travail.

Les agents de la rééducation, exclus de leurs postes, montent au créneau et expriment leur désarroi vis-à-vis de leur situation sociale qu’ils jugent « misérable » et désastreuse. De ce fait, ils ont décidé de déclencher une grève de la fin pour pousser les autorités publiques à trouver une solution ferme à leur problème. « On demande aux autorités de prendre en charge, immédiatement, le traitement de nos dossiers afin qu’il nous réintègrent dans nos postes », a affirmé Zerara Amar, le délégué des agents de la rééducation, lors d’un sit-in observé hier, devant la maison de la presse Tahar Djaout. Ajoutant que les protestataires ont transmis un préavis pour une grève de la faim à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et à l’Organisation algérienne de la défense des droits de l’homme.

Le délégué a tenu à dénoncer, avec force, la lenteur des responsables, au niveau du Ministère de la justice, dans le traitement des dossiers de ces agents exclus, « le ministre de la justice a donné des ordres fermes pour prendre en charge ces dossiers dans les trois mois, on en est au huitième et rien n’a été fait », a ajouté notre interlocuteur. Il y a lieu à souligner que ces protestataires ont déjà observé plusieurs rassemblements, « on a organisé quatre sit-in devant le Ministère de la justice, mais en vain. Si notre grève de la faim n’apporte pas de solution à notre problème, on contactera les partis politique et si ces derniers ne font rien, on va interpeller les Nations unis », a encore indiqué le délégué. Celui-ci a également déploré la situation lamentable dans laquelle vivent ces agents, « ils ne trouvent pas de quoi nourrir leurs enfants depuis qu’ils ont été exclus de leurs postes « , s’indigne-t-il.

Un des agents contestataires dira : « On n’a pas pu fêter l’Aïd à cause de notre situation financière misérable ».

Samira Saïdj

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