18 maisons d’édition au Salon Djurdjura du livre

Partager

Le Salon Djurdjura du livre s’est ouvert, jeudi dernier, au niveau de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

Un événement culturel et littéraire qui voit la participation de dix huit (18) maisons d’édition, en plus du Haut Commissariat de l’Amazighité (HCA) et du Conseil National de la langue arabe. Il s’agit de la quatrième édition du Salon Djurdjura du livre à Tizi-ouzou, inscrit cette année sous le thème Le livre délivre. Deux grandes figures de l’écriture algérienne sont à l’honneur de ce salon, il s’agit de Tahar Ousseddik et Chaâbane Ouahioune. Le hall de la Maison de la culture n’arrivait pas à contenir le nombre de visiteurs, jeunes et moins jeunes, qui affluait de partout. En tout, dix huit maisons d’édition ont tenu à prendre part à la manifestation. Ainsi, au niveau de la Maison de la culture, l’heure était la lecture. A travers les stands érigés pour l’occasion afin d’abriter les participants au salon, et l’exposition vente de leurs produits, ainsi que les visiteurs, curieux de découvrir tous les titres étalés. Ce qu’ils n’ont pas manqué de signaler, par ailleurs, c’est les prix affichés pour l’acquisition d’un livre. « Ça reste quand même assez cher », ne s’empêcha pas de tonner un visiteur, à l’âge bien avancé visiblement déçu. Pour le directeur de la culture de la wilaya, cette manifestation permettra de « non seulement rendre hommage à deux grandes plumes issues de la région, Tahar Ousedik et de Chabane Ouahioune en l’occurrence, mais c’est aussi l’occasion de rapprocher les amateurs et les professionnels du monde de l’écriture et de l’édition». Fatma Ousseddik, fille de feu Tahar, qui a eu a intervenir au cours d’une conférence consacrée aux deux écrivains, a fait part de sa joie de voir un hommage dédié à son père «au niveau de la Maison de la culture qui porte le non de celui qui a le plus marqué par ces écrit, mon père ». Elle résumera tout ce qu’elle avait à dire, sur son père, en premier lieu, et l’écrivain qu’il était, en second lieu, par une seule et unique phrase, à savoir : « Il marchait toujours derrière ses mots ». Illusion faite à ses positions qu’il n’a jamais trahies. Elle s’élancera, par la suite, à relater l’enfance de son père, « forgé par une volonté de toujours se battre ». Au cours de la même conférence, les intervenants ont insisté sur « la modestie et la disponibilité de Chaâbane Ouahioune, malgré qu’il fasse partie de la génération d’écrivains qui font, aujourd’hui, l’histoire de l’écriture algérienne, dont parmi eux Mouloud Mammeri, compagnon de l’auteur ». Chaâbane Ouahioune continue, malgré l’âge, de toucher à l’écriture. Ainsi, pour les intervenants, il s’agissait là et grâce à l’hommage rendu au deux écrivains à travers cette quatrième édition du Salon Djurdjura du livre d’« un hommage à toute une génération de battants et de militants pour le savoir ». Il y a lieu de noter que l’inauguration officielle du Salon Djurdjura du livre a été effectuée par le premier magistrat de la wilaya, Mr Bouazghi, et ce en présence d’une foule nombreuse constituée, notamment, de plusieurs personnalités artistiques et politiques, en plus du directeur de la culture de la wilaya. Au programme de cette manifestation, qui s’étalera jusqu’au 21 du mois en cours, des conférences et des ateliers, dont celui consacré au matériel d’impression de livres en braille, avec l’Office National de Publication Scolaire (ONPS).

T. Ch.

Partager