La cour de Bouira où se poursuit le déroulement de la troisième session criminelle ordinaire qui a débuté le 14 novembre, a relaxé hier, deux accusés (B.R) et (D.D) dans une affaire relevant des délits retenus contre eux, à savoir : détention et recel d’objet volé. Une affaire pour laquelle le représentant du ministère public avait requis la peine de 2 années d’emprisonnement ferme à leur encontre. Au cours de leur procès, le premier accusé a reconnu avoir acheté une chaîne en argent pour la somme de 1.000 DA, sans se rendre compte qu’elle était volée, et pour preuve, il déclarera être grandement surpris lorsque les services de police le convoquèrent. La victime qui est un gérant d’une bijouterie concède à son tour que le premier accusé ne pouvait savoir que la chaîne qu’il avait achetée était un objet volé pour le fait simplement, de l’avoir payé à 1.000 DA, alors que son prix réel était de 900 DA. Cet aveu plaida en faveur du premier accusé qui fut relaxé par la justice.
Fahem H.
