L’adjoint au maire, Cheurfa l’Hachemi, ne mâche pas ses mots en déclarant que certaines écoles de leur commune accusent un déficit énorme en enseignants et sont presque sinistrées en encadrements pédagogiques.
Benidjellil est une commune rurale située en haute montagne. L’adjoint au maire, Cheurfa l’Hachemi, ne mâche pas ses mots en déclarant que certaines écoles de leur commune accusent un déficit énorme en enseignants et sont presque sinistrées en encadrements pédagogiques. Il craint que ce manque d’encadrement pédagogique influe sur les examens de fin d’année pour les classes d’examen et fera baisser le niveau dans les autres classes, c’est pourquoi il tire la sonnette d’alarme.
«Trois postes d’enseignants sont toujours vacants à l’école primaire de Thala Moumène. On a appris même que si une telle situation perdure, la crèche va être fermée et les parents d’élèves seront priés de garder leurs enfants à la maison. L’école primaire de Thighzerth connaît le même problème avec la vacance d’un poste d’enseignant. Le grand déficit en enseignants se vit au CEM du chef-lieu où les cours n’ont pas encore débuté pour presque toutes les matières essentielles telles que les maths, les sciences, la langue tamazight et l’informatique», a déclaré notre interlocuteur qui ajoutera en substance : «Les parents d’élèves s’organisent en ce moment pour une entrevue avec la Direction de l’éducation de Béjaïa afin de lui demander la dotation en enseignants des écoles accusant un déficit en encadrements pédagogiques car il y va de l’avenir de leurs progénitures et de leurs écoles».
Il a été dit et redit que les écoles situées dans des villages des communes enclavées sont juste des passages obligés pour certains enseignants à la recherche de leur titularisation et une fois celle-ci obtenue, ils quittent pour la ville prétextant le manque de moyens d’accueil comme le logement, la restauration, etc. Rares sont les écoles pourvues de logements pour enseignants.
L. Beddar

