Plusieurs projets en stand-by

Partager

Les travaux de réalisation des différents projets d’utilité publique dans la commune de M’Kira, située à 50 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, enregistrent un flagrant retard.

En effet, le projet de réalisation d’un centre commercial, situé sur l’axe routier reliant le village d’Igheddaven à celui d’Imaandene, qui prévoit essentiellement la construction de plus de 60 locaux commerciaux au profit des jeunes chômeurs de la commune, tarde à voir le jour. Il convient de préciser que ce projet a été entamé en 2008, sachant que le délai de réalisation est d’une durée d’une année. Mais apparemment, la livraison de ces locaux ne semble pas pour demain. Les jeunes chômeurs, ayant postulé pour l’acquisition de ces locaux, ne cachent pas leur mécontentement et leur colère devant le retard qui ne cesse de s’étaler.

«C’est l’expectative ; un vrai casse-tête. Nous attendons, depuis quatre ans, mais je pense que les promesses des pouvoirs publics ne sont que des paroles en l’air. Cela, d’autant que les responsables en charge du suivi et de la réalisation de ce projet font preuve d’une carence flagrante en matière de communication», nous déclare un bénéficiaire. «Notre seul chance d’avoir une activité stable est bel est bien ce centre commercial», ajoute un autre habitant d’Igheddaven. Un autre projet qui demeure inachevé concerne, lui, la réalisation d’un nouveau lycée à Ihebbarene, situé sur la route menant vers Taka. Ainsi, sa réalisations mettra fin aux souffrances des élèves qui endurent le martyre au quotidien, notamment en se déplaçant vers les deux lycées situés au chef-lieu de daïra de Tizi-Gheniff, distante de 8 kilomètres de leur municipalité.

D’autre part, le projet de réalisation d’une maison de jeunes au niveau du village de Tahechat, situé à 4 kilomètres du chef-lieu communal de M’kira, connaît lui aussi le même sort que les projets cités plus haut, sachant que les travaux avaient été lancés en 2009. Ce sont en effet autant de projets qui demeurent inachevés. Et le hic c’est que les délais de réalisation n’ont pas été respectés. Une culture qui semble s’éterniser en Algérie. Ce problème on ne peut plus délicat auquel font face les habitants de la commune de M’Kira, connaîtra-il une issue ?

Mustapha Chaouhi

Partager