La délégation béjaouie «déçue» par le jury

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Le duo Boulamchek Karima et Adnane Massinissa de la maison de jeunes de Barbacha qui a entonné a capella les fameux chants kabyles A Yemma âzizen ouretrou et A kwessigh a mmi aâzizen, n’a pas apprécié les décisions pour le moins incompréhensibles du jury.

La première édition du festival national a capella, organisé dernièrement dans la wilaya de Laghouat, n’a pas tenu toutes ses promesses, selon la délégation béjaouie qui a pris part à cet évènement artistique. Cette dernière qui a participé avec le duo Boulamchek Karima et Adnane Massinissa de la maison de jeunes de Barbacha, lesquels candidats ont entonné a capella les fameux chants kabyles A Yemma âzizen ouretrou et A kwessigh a mmi aâzizen, n’a pas apprécié les décisions, du moins incompréhensibles, du jury. «Le règlement intérieur du festival indique que nous avons le choix entre l’arabe et le kabyle. Toutefois, lors du concours, on nous annonce que seul l’arabe est accepté. Nos jeunes ont quand même chanté et le jury a déclaré qu’ils chantent bien. Cependant, il (le jury) affirme qu’il ne comprend pas le kabyle. Aussi, les membres du jury ont juste critiqué les candidats, sans les orienter ni les canaliser», s’est plaint Boukhiar Malek, le directeur de la maison de jeunes de Barbacha, tout en s’étonnant «que les privilégiés lors de cette compétition artistique soient les chantres d’EL-Madih, alors que le slogan du festival était de «Chanter pour le pays à l’occasion du 1er Novembre».

Boualem Slimani

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