Des actions à travers lesquelles les organisateurs tentent d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la précarité des emplois de milliers de jeunes diplômés employés des différentes formules mises en place par l’Etat. Le sit-in d’hier, donc avait comme mot ordre l’intégration de tous les diplômés occupant des postes de travail.
Des dizaines de jeunes recrutés dans le cadre des différents dispositifs d’emploi (pré-emploi, CIP et DAIP) se sont rassemblés, hier- matin, devant l’inspection de wilaya de la Fonction publique pour demander le gel de tout concours de recrutement, et ce, jusqu’à ce que toutes les préoccupations de cette catégorie de jeunes soit prise en charge.
Cette revendication, rappelons-le, figure parmi les nombreux points inscrits dans la plate forme de revendications de cette catégorie de diplômés structurés au sein d’une coordination locale de wilaya. L’action d’hier, décidée depuis quelques jours déjà et annoncée à l’occasion du dernier sit-in tenu devant le siège de la wilaya de Bouira, fait partie d’une série d’actions de protestation initiée par la coordination au niveau local. Des actions à travers lesquels les organisateurs tentent d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la précarité des emplois de milliers de jeunes diplômés employés des différentes formules mises en place par l’Etat. Le sit-in d’hier, donc avait comme mot ordre l’intégration de tous les diplômés occupant des postes de travail. Une banderole portant l’inscription » Nous voulons l’intégration » sera d’ailleurs accrochée à l’entrée de l’administration de la Fonction publique.
Cette dernière a été occupée durant une bonne partie de la matinée d’hier, par des dizaines de protestataires qui ont vraiment tenu à rencontrer le premier responsable de l’inspection.
Leur forcing a fini par payer, puisque une délégation composée de 6 représentants des protestataires sera reçue par le directeur. Selon un des délégués présent lors de la réunion, le directeur de l’inspection de wilaya de la Fonction publique leur a signifié qu’il n’est pas habilité à geler les concours et les examens et que ce serait outrepasser ses prérogatives que de prendre une telle décision. Toutefois, ce responsable aurait promis de transmettre les doléances des diplômés à sa hiérarchie. Par ailleurs, il est important de préciser que les animateurs de la coordination ont promis de revenir sur le terrain de la protesta le mois prochain. Le principe d’une marche dans la ville de Bouira a été retenu pour le 21 décembre prochain. La marche s’ébranlera du centre universitaire jusqu’au siège de la wilaya. C’est du moins ce que nous ont déclarés les délégués de la coordination.
D.M.