Ainsi, la radio tombée en panne a été remplacée par un matériel neuf et mis en fonction depuis mercredi de la semaine écoulée.
Cela fait longtemps que la panne de la radiologie des urgences perdure. Un matériel plus qu’indispensable pour obtenir un diagnostic rapide et complet des dizaines d’accidentés et autres malades graves qui affluent H24 et sans interruption vers ce service, notamment durant cette saison humide qui enregistre une augmentation sensible de toutes sortes d’accidents. Des accidents qui nécessitent une prise en charge rapide et à propos desquels le médecin de service se retrouve dans la plupart des cas engagé dans une course contre la montre pour sauver des vies humaines et où chaque minute de perdue réduit les chances de survie du malade, d’où la nécessité d’avoir ce genre d’équipement à portée de la main. Ainsi, la radio tombée en panne a été remplacée par un matériel neuf et mis en fonction depuis mercredi de la semaine écoulée. Un responsable rencontré devant l’entrée de l’hôpital jeudi dernier révèle que cette nouvelle radio était en fait en rodage et qu’à l’heure actuelle, ce nouvel appareil est fin prêt pour son utilisation et que les malades n’auront plus à faire la navette entre le service des urgences et le service de médecine interne avec de multiples fractures. Rappelons qu’un autre équipement non moins indispensable, l’incinérateur en l’occurrence, est toujours à l’arrêt depuis une année. Une source proche de ce secteur affirme que les gestionnaires peinent à dégager une solution et que l’arrêt de cet équipement risque de se prolonger dans le temps sachant qu’en plus de sa vétusté les riverains s’opposent à sa remise en service au même endroit et que les autorités locales n’arrivent pas à dégager un espace répondant aux normes requises, à savoir la disponibilité du gaz de ville et de l’électricité d’une voie d’accès et qu’il doit être éloigné des habitations.
Le peu d’empressement des services compétents pour trouver un lieu adéquat a fait que les gestionnaires de l’EPH se retrouvent avec des déchets hospitaliers encombrants sur les bras dont il est difficile de se débarrasser en raison d’une stricte réglementation qui gère cette opération.
Oulaid Soualah