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Meziane Meriane, SG du SNAPEST

« La décentralisation garantit la transparence dans la gestion »

Le syndicat national autonome des professeures de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) a réitéré sa position quant à la gestion des œuvres sociales, à savoir un système décentralisé des œuvres sociales au niveau des établissements scolaires. Selon le SG du Snapest ,ce mode permet de contrôler plus la commission de gestion et garantit la transparence  » contrairement à la commission nationale dont le décret présidentiel ne prévoit aucun organe de contrôle  » a déclaré Meziane Meriane le SG du Snapest. Estimant que le problème réside dans la loi relative à la gestion des œuvres sociales  » c’est pourquoi, on a demandé l’amendement du décret présidentiel 82/303, chose qui n’a pas été faite  » a-t-il noté.

Nouar Larbi, SG du CNAPEST

« On opte pour la centralisation afin de sauvegarder la solidarité »

La sauvegarde de la solidarité entre les travailleurs de l’éducation est la principale cause qui pousse le Cnapest à aller vers le premier choix dans la gestion des œuvres sociales, à savoir la création d’une commission nationale. Selon Nouari Larbi, SG du Cnapest « ce mode permet de sauvegarder la solidarité entre les travailleurs de l’éducation nationale. En effet on va pouvoir prendre en charge tous les malades et les travailleurs qui ont un certain besoin » a-t-il estimé. Ajoutant que cela aussi permet de garantir la dignité des travailleurs du secteur, en lesprenant en charge et notamment les retraités.

Le SG du Cnapest a tenu à préciser “qu’il y a des syndicats qui font croire aux gens que les syndicats qui optent pour le premier choix vont faire main basse sur les fonds,ce qui est complètement faux ! » a-t-il précisé.

Idir Achour, SG du CLA

« La solidarité ne se fait qu’avec la volonté des travailleurs »

Le conseil national des lycées d’Alger qui estime que la gestion des œuvres sociales est une question secondaire, par- rapport au statut particulier et aux problèmes du système scolaire opte de son côté pour la décentralisation de la gestion. Selon le Cla, cela donne l’opportunité aux travailleurs de l’éducation de gérer eux -mêmes leur argent « ce n’est pas une multinationale pour réaliser des investissements de solidarité » a souligné Idir Achour le SG du Cla. En référence aux certains syndicats qui ont justifié leur choix de centraliser la gestion des œuvres sociales par la création de solidarité entre les travailleurs de l’éducation. « La solidarité peut être créée une fois que la gestion est décentralisée » a-t-il ajouté Estimant que la solidarité ne se fait qu’avec la volonté des travailleurs eux mêmes.

Propos recueillis par Samira S.

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