Il était une fois Le grain magique

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Le monde magique des contes et des histoires est présent depuis hier au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou au cours du 6e festival international du conte et des arts du récit le grain magique, ouvert hier et qui s’étalera jusqu’à lundi prochain. C’est à l’initiative de l’association de wilaya des arts du récit et du conte le grain magique, que des conteurs nationaux mais aussi étrangers font louange au conte populaire, afin de parvenir à faire revivre l’histoire et le conte. Mais faire revivre aussi, le temps d’un festival, la magie qui prône lors d’un conte autour du Kanoun (cheminée). En tout, ils sont huit conteurs professionnels, en plus de six autres amateurs à figurer dans la programmation de la maison de la culture. Ces derniers, en plus de leur production au niveau de l’établissement culturel organisateur, feront leur tournée pendant six jours à travers quatre daïras participantes. Il s’agit de Draâ Ben Khedda, Boghni, Aïn El Hammam en plus du chef-lieu de wilaya. En tout, pas moins de trente-six spectacles vont être au menu dans ces localités participantes, notamment dans les centres culturelles mais aussi les centres spécialisés. Hier, après l’habituelle cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence des autorités locales. Le petit théâtre de la maison de la culture Mouloud Mammeri ne parvenait plus à contenir le nombre important de gens et visiteurs venus assister à la succession des contes proposés. Ainsi, les hôtes n’ont pas cessé d’affluer vers la salle et leur nombre augmentait au fil du temps et des histoires et comptines proposées par les narrateurs. Ainsi et jusqu’au 12 du mois en cours, des histoires et récits derrière lesquels se dissimulent, dans la plupart des cas, un sens et une large morale. Plongés dans un monde imaginaire de rois, princes et princesses, d’animaux qui parlent mais aussi de magie, le spectateur aura du mal à se soustraire aux spectacles proposés. Une magie entrecoupée de temps à autre par des éclats de rire, après des remarques sarcastiques des conteurs, jeunes et moins jeunes. Les contes et les histoires sont proposés en deux langues, tamazight et l’arabe, mais jamais sans l’antique et mystérieuse formule Machaho ! Tellem chaho par laquelle s’ouvre traditionnellement les conte Kabyles. Rendez-vous est donc donné aux amateurs de belles histoires au niveau de la maison de la culture de Tizi-ouzou, un voyage au pays des rêves leur est garanti.

T. Ch.

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