Des associations ont vu le jour. Des jeunes sont avides de s’investir dans le Taekwondo ITF. L’exemple le plus édifiant à plus d’un titre, nous vient, bien évidemment du LC Iflissen, qui dispose d’une section attachée intimement à ce sport prisé, faut-il le dire, par la population locale.D’ailleurs, le nombre d’athlètes s’est multiplié, en un temps relativement court. Les sportifs de la section Taekwondo (ITF) du LC Iflissens s’entraînent à la salle du centre culturel d’Agouni Moussa avec des moyens vraiment dérisoires. Cela n’a pas, en revanche, empêché les Iflissens à aller toujours de l’avant et créer, ainsi, un noyau solide pouvant donner un véritable climat homogène. En dépit de son jeune âge, la section Taekwondo d’Iflissen a, jusque là, réalise un travail de grande haleine puisqu’elle a réussi, du moins, à canaliser un potentiel énorme de jeunes talents dont regorge la région.Aujourd’hui, ce groupe active sous la houlette de Saïd Ouyahia, pur produit de la section ayant fait son bonhomme de chemin au temps de Kamel El Ghars, un féru du Taekwondo (ITF) qui avait, durant la décade écoulée, mis ses services au profit de la jeunesse locale. Il a ainsi enfanté de brillants athlètes qui ont, par le passé, représenté dignement la région. Après son départ vers l’hexagone, Kamel a su batir, avec l’art et la manière, une relève bien capable d’assurer la continuité de son travail. Saïd Ouyahia qui s’est hissé au rang d’entraîner n’a pas failli à la règle. Il s’est bien, dévouement oblige, mis au diapason de l’entraînement sportif, pour encadrer une équipe composée d’éléments talentueux, qui peuvent aller aussi loin que possible, mais, surtout, dans un avenir très proche. Cela dit, malgré le manque de moyens, les athlètes du LCI tentent tant bien que mal, de relever le défi et faire sortir, de l’instar de ceux des autres associations, le Taekwondol (ITF) du “ghetto”. Cela sera-t-il possible ? Oui bien sur si…
Hafid Azzouzi