Comme nous l’avions toujours rapporté la formule du logement social participatif devenu le logement promotionnel aidé est la plus prisée à Draâ El Mizan.
La concrétisation des projets presque dans les délais constitue l’une des raisons pour laquelle les fonctionnaires optent pour cette formule. Les soixante logements réalisés sur la route de Tizi-Gheniff sont déjà attribués à leurs acquéreurs. Une autre entreprise, qui a de tout temps respecté ses contrats, ne tardera pas à remettre les clés aux bénéficiaires. Il s’agit tout d’abord du projet dit des « Neuf », qui est au stade de finition, où il ne reste que quelques petits travaux et de celui dit des « six », tout juste les « douze » déjà occupés par leurs propriétaires au niveau de la cité des cent soixante logements. Pour les neuf logements, le promoteur nous a appris que le taux est de 90%, alors que pour les six, il est de 70%. Au total, cette entreprise va réceptionner dans quelques jours quinze logements de ce type. Par ailleurs, la même entreprise a lancé avant-hier un autre projet de vingt-quatre autres unités tout près du parc communal . »Nous sommes très satisfaits des travaux de cette entreprise. Contrairement aux autres, elle livre ses programmes dans les délais et avec les commodités. Par exemple, pour l’eau et l’électricité nous les avons dès le premier jour, pendant que d’autres qui ont acquis le même type de logement, ont vécu plus de deux ans sans ces deux commodités. D’ailleurs, elle est sollicitée par tous les demandeurs », nous a confié un résident dans la cité des douze logements. Avec tous ces logements réalisés ici et là le tension sur le logement à Draâ El Mizan atténue. Au finish, la demande demeure toujours autour du logement social locatif. Même à ce niveau, il est dit que d’ici deux à trois ans, il n’y aura plus de crise surtout si le programme accordé à la région qui est de mille logements en une seule fois, est réalisé dans les délais. La grogne est toujours au sein des soixante-quinze familles de la cité de l’indépendance, qui attendent leur relogement dans les cent dix logements déjà réceptionnés et dont les listes sont prêtes. « De peur que les autres viennent les squatter, nous avons placé devant les immeubles des vigiles qui les surveillent jour et nuit », nous a confié l’un des habitants de la cité.
Amar Ouramdane