Avant de début du mois de septembre dernier, le chef-lieu de la commune d’Ath Leqsar comptait plus de 6 cybercafés, aujourd’hui il n’en reste aucun. Pour cause, les services de la wilaya ont commencé à la veille du «17 septembre de sommer les propriétaires de cybercafés de régulariser leur situation ou de fermer», nous explique l’un de ces propriétaires. Etrange «réveil» de ces autorités ? En effet, pendant des années, ces cybercafés avaient fonctionné «normalement» ou du moins «tolérés». Toutefois, on se souvient tous du tapage qui a accompagné des appels anonymes à un «soulèvement et une révolution» sur les forums sociaux de la toile pour la date du 17 septembre. Quelques jours avant cette date, le réseau du net était perturbé à l’échelle nationale, à cause, dit-on, d’une «panne d’un câble au fin fond de la Méditerranée» ! Ainsi, c’était dans ce «contexte» que ces propriétaires, comme ils nous le confirment, étaient tenus de régulariser leur situation auprès des autorités compétentes. Pour ce faire il aurait fallu toute une paperasse où sept services différents doivent examiner sur les lieux la compatibilité des locaux selon différentes normes, chaque service selon son habilité pour enfin attendre l’accord final du premier responsable de la wilaya. C’est une procédure, quand bien même elle est validée par tous ces services, qui devrait durer plus d’une année», nous explique également un autre propriétaire d’un cyber qu’il a dû fermer. En conséquence, les citoyens de la commune d’Ath Leqsar et les internautes en particulier ne sont plus connectés à ce monde virtuel. «Pour consulter sa boite émail, il faut se déplacer au chef-lieu de wilaya, par exemple», nous dira un jeune.
L. M.