Pour beaucoup de citoyens, l’arrivée du WLL est un soulagement énorme, surtout pour les personnes résidant en milieu rural. Mais voilà, dans de nombreuses localités de la daïra de M’chedallah, cette nouvelle technologie n’est pas à la portée de toutes les bourses, selon les dires de plusieurs citoyens ayant effectué leurs demandes pour bénéficier du téléphone. Un peu plus de 8 000 DA pour le terminal et l’abonnement, le tout payable en trois tranches. Cependant, ce coût demeure bien au-delà du pouvoir d’achat du pauvre citoyen qui, à ce prix, préfère se rabattre sur le mobile. En plus des prix qualifiés d’exagérés par la population, le terminal téléphonique proposé par les services de l’Actel de M’chedallah n’est pas compatible avec le fax et ne dispose pas d’accès à Internet. C’est tout du moins ce que nous affirme un employé de l’Actel : “Nous n’avons pas reçu de terminal fax ni de terminal données et, en l’absence de ces appareils, nous nous contentons d’écouler les produits dits simples, c’est-à-dire des téléphones sans aucune option”. Ainsi, pour ceux qui espéraient impatiemment l’arrivée du WLL afin de pouvoir surfer sur le net ou envoyer des fax, la nouvelle technologie dont dispose Algérie-Télécom semble ne pas donner entière satisfaction à une clientèle, certes exigeantes, mais de plus en plus nombreuse.
Hafidh B.
