La nappe phréatique menacée

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Des militants associatifs et des citoyens de la région estiment que cette décharge représente un risque de contamination, notamment pour la nappe phréatique située à 300 mètres de la décharge et qui alimente six forages, sources principales d’eau potable pour environ 27 000 habitants, c’est à dire, toute la rive gauche de la municipalité.

Au quotidien, une dizaine de tonnes en moyenne de déchets ménagères sont jetées au centre d’enfouissement, implanté depuis une trentaine d’années à environ un kilomètre du centre-ville d’Amizour, précisément dans la zone d’activité. Aujourd’hui, cette décharge publique ne répond, de l’avis général, ni aux normes ni aux critères d’implantation de ce genre de projet. Elle représente un réel danger. Des militants associatifs et des citoyens de la région estiment que cette décharge représente un risque de contamination, notamment pour la nappe phréatique située à 300 ml de la décharge et qui alimente six forages, sources principales d’eau potable pour environs 27 000 habitants, c’est à dire, toute la rive gauche de la municipalité. A souligner que la quantité d’ordures va se multiplier à l’horizon 2020, au moment même où Amizour deviendra une ville universitaire avec l’érection d’une faculté de droit et d’une cité universitaire, en plus de la croissance démographique.

Du point de vue scientifique, les odeurs qui se dégagent de ces lieux d’enfouissement sont dues au biogaz, gaz dangereux résultant de la fermentation des déchets ménagers comme des résidus de repas, des déchets verts, bois, le carton…etc.

Ces résidus peuvent provoquer beaucoup de désagréments, notamment sur la santé publique, ainsi que des incidences sur l’environnement.

En outre, l’exposition continue au biogaz provoquerait des cancers à long terme. L’enterrement sans prétraitement des déchets n’engendre pas seulement les émissions de biogaz, mais aussi l’infiltration du lixiviats (liquide résultat des déchets après écrasement) dans le sol qui pollue les nappent phréatiques.

En conclusion, l’implantation d’un centre d’enfouissement technique (CET) serait l’unique issue pour éviter tout risque de contamination.

A. Mehdi

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