Une importante pluviométrie qui constitue une garantie, quant à une reprise rapide des parcours de pâturage doublée d’un bon rendement de la récolte durant la prochaine campagne de fenaison qui interviendrait entre avril et mai.
L’année 2012 s’annonce prometteuse pour l’ensemble des éleveurs et cela grâce à une bonne pluviométrie et au bon moment soit durant le mois de décembre. Une importante pluviométrie qui constitue une garantie, quant à une reprise rapide des parcours de pâturage doublée d’un bon rendement de la récolte durant la prochaine campagne de fenaison qui interviendrait entre avril et mai. Les alpages de la région, comme c’est le cas à Saharidj, affichent déjà une belle couleur verdâtre qui promet. Un fait rassurant pour l’ensemble des éleveurs de la daïra de M’Chedallah qui ne se voient pas contraints de se séparer d’une partie de leur cheptel comme cela se fait à chaque fois que ces mêmes éleveurs jugent que la récolte de foin risque d’être mauvaise. Ajouté a cela, le risque d’une faible pitance au niveau des pâturages, suite à une mauvaise pluviométrie au moment propice. Donc, hormis les béliers vendus à l’occasion du l’Aïd El Kebir, les éleveurs gardent le reste du troupeau pour augmenter le nombre de têtes et par ricochet le capital de l’activité d’où un recul net de l’offre au niveau des marchés à bestiaux, par rapport à la demande sachant qu’en plus des bouchers qui raflent tout ce qui est disponible au niveau de ces marchés, les maquignons et autres éleveurs occasionnels, qui font le même constat concernant la disponibilité de l’aliment de bétail (paille et foin) durant la saison à venir, cherchent aussi à tirer profit de cette année prometteuse en renouvelant leurs…stocks de bêtes, après les avoir épuisées durant l’Aïd.
Au marché à bestiaux du chef-lieu, une brebis pleine se négocie entre 35 à 40.000 DA, selon son gabarit, un veau d’une année atteint facilement les 15 millions de centimes, les vaches laitières franchissent la barre de 20 millions, jusqu’aux chèvres de race importée qui atteignent entre 25 et 30.000DA. La concurrence au niveau de nombreux marchés à bestiaux de la wilaya et même des wilayas limitrophes est telle que le gros des transactions se fait avant la levée du jour et que les stands se vident dés 9h du matin, sachant qu’habituellement et en temps normal, les marchés à bestiaux ne ferment qu’entre 12h et 13h, et c’est ce moment qu’attendent les maquignons, pour acquérir à moitié prix les bêtes qui ne trouvent pas preneurs que les propriétaires cherchent à liquider à n’importe quel prix, à cause de la cherté des aliments de bétail.
Les cours du marché de ce créneau de l’agriculture étaient et resteront dépendants de la pluviométrie, par conséquent de la récolte des aliments de bétail. Le moins qu’on puisse dire à propos des éleveurs cette année, c’est qu’ils sont…gâtés par le ciel et que cette filière ne court aucun risque de déficit pour la saison à venir.
Oulaid Soualah

