Les exploitants de l’ex EAC « El Thaoura » N°04, dénoncent énergiquement l’état dans lequel se trouve le tronçon, d’environ 200 m, du réseau de transport du gaz de ville qui n’a toujours pas été recouvert. Toujours béant, le ruban jaune (sorte de grillage en plastique), qui fait office de système de signalisation pour la conduite, est toujours visible à l’intérieur des fouilles qui n’ont pas encore été comblées. Cela, alors même que le wali a procédé il y a presque 2 mois, à la réception du gaz de ville au niveau de la chambre de distribution d’Aharrach, dans la même localité. La tuyauterie n’ayant été revêtue que par une fine couche de tuf sur cette distance, alors qu’en toute logique, cette tranchée doit être comblée avant la libération du gaz, par mesure de sécurité. A noter que ce tronçon est à moins de 150m d’un CEM, d’un détachement de la garde communale, d’une école primaire ainsi que d’un groupe d’habitations. Sur un autre volet, les propriétaires des terrains, situés sur la partie inférieure par rapport à cet ouvrage, affirment qu’ils ne pourront plus irriguer leurs vergers du fait que la canalisation traditionnelle de captage à partir d’Assif Ouakour a été détruite en ces lieux et que les amoncellements des déblais provenant des fouilles du réseau du transport du gaz empêchent le passage de l’eau. Il est aisé de constater que quelques arbres fruitiers fragiles, qui ne peuvent pas rester longtemps sans eau tels que des néfliers, commencent à se faner.
Oulaid Soualah