Achèvement des négociations vers le mois de mai prochain

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Selon le chef de la délégation de l’Union Européenne (EU), Laura Baeza, les négociations entre l’Algérie et l’UE sur le démantèlement douanier entre les deux parties, prendront fin vers le mois de mai prochain.

Le feuilleton des négociations qui a commencé depuis une année, entre l’Algérie et l’UE, sur le démantèlement tarifié mis en place dans le cadre de l’accord d’association entre les deux parties semble près de sa fin  » On pourrait terminer le travail avant les élections législatives en Algérie prévues au mois de main prochain. » a affirmé le chef de la délégation de l’Union Européenne, lors d’une conférence animée jeudi ,à l’école supérieure du journalisme.

Précisant que les deux parties sont prêtes à achever les négociations sur 1 740 produits industriels concernés par le démantèlement tarifié  » cela nécessite une étude pour chaque produit pour démontrer que le démantèlement tarifié portera préjudice à sa production locale  » a noté Mme Baeza. Par ailleurs ,le septième round de ces négociations se tiendra vers la fin de ce mois en cours ,selon le ministre du Commerce Mustapha Benbada  » nous aurions souhaité arrivés à un accord avant la fin de 2011, mais il ne reste que des petits détails à régler.Je peux vous dire que la conclusion d’un accord final sera réalisé prochainement  » a-t-il déclaré à la presse en marge d’une séance de questions orales au conseil de la nation. En raison d’un déséquilibre dans les échanges commerciaux hors-hydrocarbures à l’avantage de la partie européenne, le gouvernement algérien a décidé de réviser le démantèlement douanier prévu dans l’accord d’association avec l’Union européenne.

Selon le ministre Benbada, cette décision est venue pour limiter les effets négatifs induits par ce démantèlement douanier qui a coûté au Trésor public, 2,5 milliards de dollars depuis son entrée en vigueur.

De ce fait, le gouvernement a décidé de réviser le calendrier du démantèlement douanier pour les produits industriels, ainsi que les avantages préférentiels dont bénéficient les produits agricoles et agroalimentaires. Dans le cadre de cette révision, l’Algérie demande l’application d’une procédure permettant au partenaire de recourir à des mesures préventives pendant une période de cinq ans, en plus de trois ans d’exonération  » afin que nos entreprises puissent être prêtes à concurrencer leurs homologues européennes  » a affirmé Benbada. Précisant que la date d’entrée en vigueur de la zone de libre-échange entre les deux parties, prévue initialement en 2017, sera repoussée pour 2020.

Samira Saïdj

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