De nouveaux éclairages publics installés dans différents quartiers de la commune de Chorfa n’ont jamais été allumés, et ce, depuis leur installation. Selon nos informations, il n’y a aucun problème pour que ces éclairages soient opérationnels, chose confirmée auprès du responsable de Sonelgaz au niveau de M’Chedallah. «Nous avons reçu une demande de l’APC de Chorfa pour installer quatre compteurs d’électricité ces derniers ont été placés par nos services, à la cité 130 logements, Fighou un et Fighou deux depuis la date du 27 novembre 2011, et pour la place surnommée ‘’le quatre chemins’’ depuis le 29 décembre 2011». Mais selon nos constatations ces éclairages ne sont toujours pas opérationnels jusqu’à aujourd’hui. «Ces éclairages ne s’allumeront jamais, je suis sûr et convaincu» a déclaré Ilyes, un jeune citoyen de Chorfa. Une déclaration affichée comme un manque de confiance de la population envers les responsables de l’APC. Il est vrai que cette défaillance perdure depuis longtemps et qu’une obscurité presque totale surgit la nuit au centre de Chorfa. Pour d’autres endroits c’est encore pire, il n’y a même pas de lumières, d’après une source sûre, la cause de ce retard, serait du à l’entrepreneur du projet qui n’aurait pas totalement complété les branchements. Toutefois le rôle de l’APC serait dans ce cas précis d’engager les procédures réglementaires pour obliger cette entreprise à terminer les travaux convenablement. ‘’Si les responsables de la commune aiment bien cette obscurité ce n’est pas le cas pour nous citoyens ‘’, dira notre interlocuteur, qui souligne que ces mêmes responsables ne sortent pas la nuit pour voir cette défaillance. Le suivi des projets sur le terrain reste une tâche qui devrait se faire régulièrement. Sachant que la commune de Chorfa est la vitrine de la wilaya de Bouira à l’extrême est du territoire et que son état reflète l’image de toute la wilaya. Par ailleurs il y a lieu de signaler, une nouvelle demande de l’APC à la Sonelgaz, pour installer d’autres compteurs à sept endroits différents de la commune à Toghza, route de la sablière, Tiksiridene, Togi, Tikkourabine, Houari, Takkaet Ouguemad). Espérons qu’ils ne subiront pas le même sort que les quartiers qui ont bénéficié d’un éclairage public éternellement …..aveugles. Les citoyens eux attendent désespérément la fin de l’obscurité.
Yassine Merzouk