A quand un stade digne de la mémoire du chahid Kaci Ali ?

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Avant 2009, les autorités concernées avaient promis de doter le stade Kaci Ali de Draâ Ben Khedda d’une pelouse 5e génération. Cette promesse était avancée initialement pour l’ouverture de la saison footballistique 2009/2010, année à laquelle le club phare de l’ex-Mirabeau, l’USM DBK, avait accédé en Régionale II. Plus de trois ans après, ce terrain en tuf s’est dégradé davantage, vallonné qu’il est et se transforme en un marécage à la moindre adverse pluviale. Les vestiaires ne sont pas mieux lotis. «C’est d’autant plus décevant de voir une telle infrastructure dans pareil état au chef-lieu de daïra de Draâ Ben Khedda, qui est un fief du football de haut rang et qui fournit des athlètes de talent, formés généralement par ses écoles de football, notamment la PSDBK (Pépinière) ou les Lionceaux du Sébaou», fera remarquer Da-Ahmed, un vieux supporter des Bleu et Blanc, gagné par la déception. Notre interlocuteur explique que les animateurs de ces écoles sont au four et au moulin, souvent bénévolement, rien que pour former et éduquer, autant que faire se peut, des enfants au profit du sport en général et du football en particulier. La dégradation du stade communal de Draâ Ben Khedda pénalise sérieusement les clubs locaux, comme les écoles de football, particulièrement la PSDBK. Au stade Kaci Ali sont domiciliés également, Outre l’USMDBK, les clubs d’Ighil Azeggagh, un des grands villages de la Patrie de la Cigogne, ainsi que l’US Sidi Namane, commune voisine, et qui évoluent en division de wilaya. Pendant que la foisonnante jeunesse de Draâ Ben Khedda «pleure» le vandalisme outrancier frappant son stade scolaire, Krim Belkacem, et sa maison de jeunes, Ahmed Khodja, occupée depuis 2007 par des familles sinistrées, voilà que son principal stade communal, Kaci Ali en l’occurrence, est délaissé à son tour. Décidément, l’indignation est à son comble !

Antar Boufatis

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