La grève des corps communs et ouvriers professionnels qui se poursuit toujours a plongé le CEM 800/300 dans la commune d’Amizour dans une situation lamentable.
En effet, la restauration et l’entretien des salles de cours au niveau des établissements scolaires ne sont pas assurés depuis plusieurs jours par les ouvriers professionnels dans cet établissement mettant l’administration et à sa tête le directeur dans un véritable dilemme. Celui-ci a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme afin de sensibiliser les parents sur la situation pouvant compromettre l’avenir de leurs enfants. Une réunion s’est tenue samedi dernier, entre le corps administratif et les représentants des élèves. L’ordre du jour est d’élire les sept membres de l’association des parents d’élèves, après que la précédente association a été dissoute, cela dans le but de faire face aux multiples problèmes qu’enregistre l’établissement. Lors de cette rencontre, une dizaine de problèmes ont été signalés. L’hygiène est en tête de la liste, vu son importance capitale puisqu’il s’agit de la santé des collégiens. Sur sillage, une parente d’élève qui est à la fois enseignante dans ledit CEM a révélé que plusieurs filles souffrent d’infections urinaires à cause de la malpropreté des salles d’enseignement qui accumulent des déchets jour après jour. Aussi, le problème lié à la poussière qui cause des désagréments notamment sur les élèves allergiques.
Un autre parent a déclaré lors de cette séance qu’il est préférable de fermer l’établissement que d’exposer les enfants aux périls. Il a souligné à cet effet que toutes les conditions de scolarisation sont absentes, à savoir la restauration, l’hygiène et la sécurité. Le directeur de l’établissement, pour sa part, a appelé à la mobilisation des parents car, selon lui, les problèmes ne peuvent être résolus sans la participation de cette frange, mais aussi sans un travail collégial avec l’administration. Par ailleurs, Il a regretté la négligence et le désintéressement de certains parents qui ne suivent pas leurs enfants de près, rendant ainsi la mission des enseignants et des encadreurs pénibles.
A. Mehdi