Alors que presque toutes les communes du versant sud de la wilaya de Tizi Ouzou ont honoré le paiement des allocations destinées à la catégorie des handicapés à 100%, ceux de la commune de Aïn Zaouia demeurent depuis plus de 4 mois sans aucune rente. Cela a soulevé le courroux de certains d’entre eux, d’autant que durant ce mois beaucoup de dépenses attendent ces gens qui n’ont que cette ressource pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires, même si l’allocation qui leur est attribué est dérisoire (trois mille dinars le mois).Pour eux, tous ces retards enregistrés dans la perception de leurs dus “est une forme de mépris qui s’ajoute aux difficultés quotidiennes liées tout d’abord, à leur infirmité et à la charge des frais des soins médicaux”. Seulement, il faut savoir que cette situation n’est nullement imputable à l’APC, dont la charge se limite à établir les états de payement à chaque échéance et à assurer aussi le versement en espèces des sommes allouées par la direction de l’action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou.Justement, il semble que du côté de cet organisme ayant la charge d’appliquer les dispositifs sociaux émis par l’Etat, existe une certaine lenteur dans le traitement des échéances de payement des différentes allocations rentrant dans le cadre évoqué précédemment. En ce sens, vu les attentes répétitives de cette catégorie sociale vulnérable, n’est-il pas souhaitable que l’allocation attribuée qui en somme est insuffisante, devienne mensuelle comme c’est le cas pour l’AFS et L’IAIG ? Les pouvoirs publics doivent nécessairement se pencher sur ce cas précis, si on veut absolument lutter contre les inégalités sociales.
M. Haddadi