L’établissement Amrouche Mouloud abrite pas moins de 950 places pédagogiques parmi lesquelles 600 élèves bénéficient de la demi-pension.
Ce collège est opérationnel depuis 1971 et n’a cessé depuis de fonctionner à plein régime avec un positionnement au niveau régional en matière de résultats des plus honorables. Les rares opérations d’entretien et de rénovations dont il a bénéficié durant ses 42 ans de service ont fait qu’à l’heure actuelle, il offre un piteux décor et des dégradations tant au niveau de l’infrastructure que de ses équipements de fonctionnement. De prime abord, ce sont les lignées des fenêtres à ouverture verticale du bloc pédagogique réalisé en R+1 qui donnent des sueurs froides, en plus de quelques vitres brisées, les chambranles de ces larges ouvertures sont ébranlés. D’après les dires de certains employés, Il serait fréquent de voir l’une de ces fenêtres se détacher sans crier gare et se fracasser quelques 20m plus bas dans la cour où se regroupent les collégiens. Ensuite, ce sont les deux cours non aménagées, parsemées de flaques d’eau, dans lesquelles pataugent enseignants comme élèves. Entre ces deux cours, comme tout autour, ont été plantées des…frênes, des arbres qui ont plus de 30ans d’âge et par conséquent ayant des branches fragiles qui se brisent au moindre coup de vent. De plus, ils perdent leurs feuilles en hiver et contribuent sensiblement à salir et à enlaidir l’environnement en plus de donner un travail supplémentaire aux agents de service qui doivent chaque matin ramasser les feuilles mortes. L’autre contrainte observée, et pas des moindres, est la hauteur du mur de protection (clôture) coté sud d’à peine 2m et qui ne protège plus rien, sachant qu’il sépare ce CEM d’un centre sportif de proximité d’où sont embêtées et chahutées les enseignantes et collégiennes travaillant dans les classes du niveau supérieur. Cela, en plus de bouteilles de bière vides qui…franchissent ce mur d’enceinte pour atterrir dans la cour de l’établissement. Un état de fait qui a conduit, en 2010, à une grève de 2jours des enseignants. Le maire, qui a promis sur le moment d’élever ce mur, ne s’est plus manifesté depuis et rien n’a changé. Le bloc administratif, qui n’est pas logé à meilleur enseigne, a bénéficié l’année passée, d’une opération de rénovation de l’étanchéité. Malheureusement, des infiltrations ont repris au niveau du secrétariat, nous apprend-on, ce qui laisse supposer que le travail aurait été mal fait.
Pannes à répétition de la chaufferie
Cet équipement, des plus indispensables durant la saison d’hiver extrêmement rude, et dont l’installation est aussi usée que le reste de l’établissement, a encore fait des siennes cette année en refusant de fonctionner à chaque fois que les températures climatiques baissent. Un dysfonctionnement qui fait surgir des rumeurs qui courent au niveau de l’établissement en affirmant que ces pannes à des moments précis ne seraient pas…innocentes et s’apparentent à des actes de sabotage selon quelques indiscrétions. La dernière en date étant celle survenue au lendemain des chutes de neige, comme si cette chaufferie a fait… « exprès » de tomber en panne. Dans l’impossibilité de travailler dans de telles conditions, les élèves ont du être renvoyés chez eux jusqu’à réparation de cet équipement. Notons enfin, que le CEM Amrouche a été selon une dernière information, « soulagé » d’une centaine d’élèves qui ont été transférés au CEM d’Ath Yakhlef. Un établissement qui a été enfin réceptionné et a ouvert ses portes depuis 2 semaines après avoir enregistré un retard malgré la pression exercée sur les opérateurs par le wali.
Oulaid Soualah

