Jouxtant le lycée Mohamed Haroun, la partie est de la cité des 190 logements, la plus ancienne des cités urbaines de la nouvelle ville d’Akbou, se transforme en un vrai bourbier dès que la pluie se met à tomber. C’est la cité la plus importante d’Akbou du fait qu’elle soit située entre deux lycées, un tribunal, un hôpital, etc. C’est dans cette cité aussi que se sont établis des dizaines de spécialistes en médecine aux côtés des cabinets d’avocats, de notaires et des agences de pharmacie, entre autres. En effet, cette cité est fréquentée par des milliers de personnes, notamment les malades. Cette partie de la cité est utilisée par les automobilistes comme un parking, garant et roulant sur une surface saturée de trous géants se transformant en flaques d’eau. Certains automobilistes appuient sur le champignon en traversant les flaques sans se soucier des jets d’eau impropres qui atterrissent sur les passants. Les habitants de la cité et les étrangers qui la fréquentent vivent un véritable calvaire au moment des grandes pluies. «Notre cité mérite un projet d’aménagement urbain digne de ce nom du fait qu’elle soit fréquentée journellement par des milliers de citoyens étrangers à la cité se rendant à l’hôpital, au palais de justice, à l’Actel, pour ne citer que ces trois organismes publics qui ne sont pas des moindres, sans oublier les différents cabinets médicaux spécialisés. Toutes ces activités procurent des ressources énormes pour la commune», se révolta un habitant de la cité.
Lui emboitant le pas, un commerçant en librairie s’indigne de cette situation lamentable réservée à la cité économique la plus huppée d’Akbou. «J’en ai marre de voir à chaque fois des clients rentrer dans ma librairie avec des souliers pleins de gadoue. Quand la pluie tombe et durant les jours qui suivent, je nettoie le parterre des dizaines de fois par jours», s’époumona notre interlocuteur.
A la Such d’Akbou, un responsable nous a expliqué qu’un projet d’aménagement urbain est prévu en même temps que l’élargissement de la route dite de l’hôpital menant du quartier Guendouza à la nouvelle-ville qui sera transformée en deux voie pour endiguer les encombrements. Un aménagement urbain qui prendra en compte aussi cette partie de la cité des 190 logements.
L. Beddar

