Une sérieuse menace liée aux chutes de rochers plane, telle l’épée de Damoclès, sur une partie du village Ighil N’tala dans la commune d’Amalou. “C’est un problème d’une extrême urgence, qu’il faut solutionner sans délai, car il y va de la vie de nos concitoyens», alerte M. Azzoug, le maire d’Amalou.
Le P/APC nous fera savoir que l’infortune des familles d’Ighil N’Tala a pris corps suite au tremblement de terre qui a ébranlé la région d’Ath Aidel, voilà une douzaine d’années.
Rendue instable par la secousse tellurique, une falaise surplombant le village s’est mise alors à se délester épisodiquement de son substrat rocheux. “Nous avons enregistré au cours de ces dernières années, plusieurs chutes de rochers de gros calibre. Fort heureusement, il ne s’est trouvé personne sur leur trajectoire», soutient l’édile, en exhibant une pile de photos en rapport avec ces incidents à répétition.
M. Azzoug rappelle qu’une commission de wilaya s’est rendue il y a quelques années sur le site pour y prendre le pouls. Cependant, “le rapport rendu par cette commission n’a connu aucune suite à ce jour», s’offusque-t-il. “Même les requêtes adressées à qui de droit pour les interpeller sur ce danger, sont restées lettre morte», déplore le maire. Du côté des infortunés villageois, à chaque fois qu’il tombe des hallebardes sur leur crête, on retient son souffle. Et on prie pour que cette manne providentielle ne tourne pas au cauchemar. “Nous vivons la peur au ventre, surtout en période d’intempéries. On craint le pire, si d’aventure ces satanés projectiles venaient à dévaler la pente», affirme, la mine angoissée, un habitant d’Ighil N’Tala.
N. Maouche