Les transporteurs s’expliquent

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La hausse des prix de transport pour la ligne reliant le village Ait Abdelmoumène à la commune de Souk El Tenine, avec 5 DA de plus, n’a pas été du goût de la population locale.

Les transporteurs, eux justifient cette hausse par les conditions déplorables dans lesquels ils travaillent du fait de l’impraticabilité de la chaussée sur cetaxe, causée notamment par les travaux de raccordement en gaz naturelqui ont été effectués au village Tighilt Mahmoud, il y a de cela quelques mois, sans que les finitions et les rembourrages ne soient bien pris en charge par les autorités concernées.

En outre, le tronçon n’est nullement meilleur du coté de la commune de Tizi N’Tléta, un trajet truffé depuis des années de nids de pouls, de cratères et des crevasses tout le long de la chaussée.

De plus, les dernières intempéries ont aggravé l’état des routes du fait que le bitume n’a pas résisté gros tonnage des engins qui y ont effectué les travaux de déneigements. Ainsi, les transporteurs ont décidé unilatéralement, d’augmenter le tarif de 25% par rapport au prix initial, chose qui a engendré une polémique du coté des citoyens. Dans une déclaration, dont une copie nous a été remise, le collectif des transporteurs explique aux citoyens que leur décision d’augmentation du tarif vient après constatation de la dégradation de la chaussée.

«Les transporteurs de la desserte refusent d’être la cible des médiocres qui font de notre action, un fond de commerce pour leur campagne électorale. La décision a été bien réfléchie, en toute âme et conscience, et même les cinq dinars d’augmentation ne valent pas grand-chose par rapport au piètre état de la route et au coût des pièces de rechange qui se vendent à des prix exorbitants. A titre d’exemple, un litre d’huile ordinaire est cédé à 300 DA contre 80 DA il y a quelques mois seulement, soit une augmentation de 300% ».

Les rédacteurs de la missive dénoncent « le laisser-aller des responsables municipaux des deux communes, à savoir Souk El Tenine et Tizi N’Tléta, qui font la sourde oreille et ne prennent pas en charge ce tronçon long de six kilomètres, qui se dégrade, de jour en jour, du fait des fuites d’eau, des travaux d’AEP et de gaz naturel, et qui a empiré après ces dernières intempéries où le bitume n’a pu résister ». Selon le même document, le collectif rassure les voyageurs que « la ligne est assurée durant toute la journée et une permanence sera assurée matin et soir.

Comme nous tenons à préciser que les nécessiteux sont dispensés par cette augmentation ». Et pour conclure, le rédacteur répond à ceux qui ne savent pas qu’« il y a, parmi nous, des diplômés de différentes universités nationales qui exercent le métier de transporteur».

B. K.

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