Début hier des travaux de confortement du CW147

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Les dernières intempéries qui se sont abattues sur le nord du pays n’ont pas été tendres dans la commune de Maâtkas.

Les dégâts occasionnés à travers les nombreux villages sont nombreux et importants. Leur réparation devrait coûter plusieurs milliards de centimes, à en croire les déclarations du premier responsable de cette municipalité. En effet, plusieurs affaissements, de glissements et d’effondrement sont répertoriés aux quatre coins de la commune. Cinq familles sont actuellement menacées de se retrouver sans habitations puisque des fissures béantes se sont produites à l’intérieur des logis à cause des affaissements des terrains. A Bouarfa, à Aït Zaim et à Berkouka plusieurs demeures se sont effondrées et d’autres présentent de graves fissures. Le réseau routier n’est pas épargné. A l’image du CW147 qui a enregistré un glissement géant au niveau de la cité entre Maâtkas et Tizi-Ouzou, et qui a emporté plusieurs pylône électriques. A ce propos, nous avons appris que les travaux de réfection de ce dernier ont été entamés hier, et donc fermé à la circulation. Pour rappel, ce chemin avait été fermé à la circulation pendant toute une journée, la semaine passée. Le réseau routier a été sévèrement endommagé à travers les villages. Au chef-lieu, à Ighil Aouane et à Bouhamdoun d’autres affaissements se sont produits et ont provoqué la rupture des réseaux de l’assainissement et électrique puisque des poteaux se sont dangereusement inclinés. Au CEM Ghendoussa, un mur s’est complètement effondré et une partie du stade en matico s’est affaissé. Le maire de Maâtkas que nous avons questionné à ce sujet rappellera : «Les dégâts causés sont très importants. Nous avons tout recensé et réalisé des fiches techniques que nous avons déjà transmises aux instances concernées. Nous appelons les responsables à nous allouer des projets de réhabilitation et de réparation nécessaires. Les dégâts se chiffrent en milliards de centimes et nous ne sommes qu’une commune rurale qui ne fonctionne que grâce aux subventions de l’Etat. C’est pourquoi nous demandons en urgence des budgets conséquents».

Hocine T.

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