Déjà six partis politiques et 14 candidats indépendants en lice à Béjaïa

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En attendant les grosses cylindrées La période de retrait des dossiers de candidature aux prochaines législatives a été entamée depuis presque un mois, c’est-à-dire le 10 février et elle s’achèvera le 26 du mois en cours et pourtant seuls une vingtaine de dossiers ont été retirés par six partis politiques et quatorze listes de candidats indépendants. Les partis ayant un ancrage au niveau de la wilaya de Béjaïa ne se sont pas encore manifestés, à l’instar du FLN, du RND ou encore du FFS lequel a décidé de participer après avoir boycotté toutes les élections législatives antérieures. Au FLN, une réunion a été organisée, ce week-end à Akbou, pour préparer ces joutes électorales et 71 dossiers dont une cinquantaine de cadres universitaires ont été transmis à la Commission nationale et d’ailleurs comme le soulignera Arroudj Fatah, candidat de la circonscription de Kherrata, qui s’est déplacé à nos bureaux, tous les militants espèrent que ladite commission prendra en considération le militantisme et la popularité des postulants pour éviter le parachutage de personnes vivant ailleurs notamment à Alger que tout le monde refuse. Il dira aussi faire confiance à Belkhadem pour cela tout en rajoutant qu’avec tout le respect qu’il doit à tous les postulants, seuls les candidats vivant parmi les leurs peuvent réellement les représenter. Enfin, il conclura en disant ne pas être obsédé par le rang qu’on lui réservera dans la liste mais plutôt par la crédibilité des gens qui la constitueront tout en espérant que la Commission nationale fera un équilibre régional entre le sahel et la vallée dans la confection de la liste de la wilaya de Béjaïa pour que le parti réussisse devant un FFS qu’il considère non pas comme un ennemi mais plutôt comme un adversaire dont la participation a été saluée. Justement cette participation est considérée comme éminemment positive et qui n’a aucun rapport avec un quelconque calcul arithmétique par le premier secrétaire fédéral de la formation chère à Aït Ahmed, docteur Khallef en l’occurrence, que nous avons joint au téléphone, ce dernier déclarera tout simplement que le FFS a décidé de participer pour éviter au pays les scénarios concoctés par l’Occident lesquels risquent d’ôter définitivement à l’Algérie son indépendance. Pour cela, le FFS refuse d’être complice de la perte de souveraineté du pays et de cautionner un régime hybride composé d’un mélange d’islamistes et de néo-démocrates que réservent souvent les USA et autres puissances occidentales. Concernant le régime actuel, docteur Khallef dira que beaucoup reste à faire sur le terrain en Algérie notamment en matière de réformes lesquelles sont largement en deçà des attentes. Pour les législatives prochaines, le premier secrétaire fédéral confirmera le retrait des dossiers de candidature très prochainement et l’établissement des listes par une commission nationale constituée notamment du comité d’éthique ceci pour l’ensemble du pays car le FFS prévoit sa présentation sur l’écrasante majorité des wilayas si ce n’est sur les 48.

A. Gana

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