A voir les affiches placardées ça et là du côté de la maison de la culture de Tizi Ouzou, le week-end promet être bien emballé. Pour ce jeudi, Rabah Asma est au programme avec Ali Meziane. Un duo qui promet une soirée où il ne serait pas forcement question de show même si Ali Meziane a tendance à tempérer “les ardeurs”. Une chose est sûre avec Asma ça sera un tout autre rythme qui se prolongera jusqu’à demain, puisque l’enfant de Redjouana y reste pour une seconde représentation en compagne de Moh Amichi. Un nom bien connu maintenant du large public. Arrivé depuis peu à la chanson, Amichi est allé bien vite, pour atteindre la marche où il est aujourd’hui. Il veut réussir, et pour ça, il fonce sur tout pour atteindre le succès.Sur scène il ne développe aucun complexe bien au contraire. Il fait tout ce qu’il veut. Quand il entonne une chanson, on dirait une locomotive. Il draine tout le monde à son rythme. Il sait aussi ramener le calme, bercer l’assistance, bref se montrer plus “sage”, quand il le veut. Tout ça, il l’a acquis à travers les kilomètres qu’il a avalés… sur scène. Il a horreur d’être figé devant le micro. A 29 ans, Amichi a sans doute trouvé une bonne consolation dans sa réussite professionnelle. Divorcé et père d’un enfant, auquel il a d’ailleurs dédié une chanson “miawhidh fiharqagh” (mon fils unique pour qui je brûle) dans son répertoire de cinq albums, Amichi, a certainement plus d’un privilège dans sa vie artistique. Comme celui d’avoir fait “quasiment toutes les salles prestigieuses de Paris telles l’Olympia, le Zenith, Bercy… C’était en 2004. J’ai eu aussi la chance de me produire sur des plateaux en duo avec Aït Menguellet, Mami, Enrico Macias, Billel… Ce sont des contacts qui m’ont aidé à me forger”, confie-t-il. Pour demain soir il promet de faire vibrer le tout Tizi. “C’est clair, lorsque je monte sur scène c’est pour faire la fête. Accélérer, décoller, exploser… C’est les termes qui conviendraient pour moi. On fera vibrer la salle et trembler Tizi à 9° mais il n’y aura pas de danger”, promet Amichi avec son légendaire humour. A noter que d’autres “secousses Amichi” sont prévues le 17 octobre à la cité universitaire de Bastos (Tizi Ouzou), le 19 à Azazga, le 20 à l’ITHT (en duo avec Aït Hamid pour ses trois galas), le 21 à la salle Kaïssa d’Ath Hichem (Michelet), le 27 à Timizart Laghbar et d’autres répliques encore pour la fin du mois à travers les cités des facultés d’Alger. Attention donc, ça va secouer !
D. C.