L’animateur de Berbère Télévision, Mouloud Aït Amar, qui a déserté l’écran ces derniers jours en dehors de ses anciennes émissions que la chaîne rediffuse presque périodiquement, sera de retour bientôt au grand bonheur de ceux qui l’apprécient particulièrement. Et comme il a horreur de réchauffer l’ancien “plat”, Aït Ameur compte signer son came back face au public avec une nouveauté. En fait, “je n’ai pas été vraiment chercher dans les profondeurs mais c’est tout de même un nouveau concept que je tente de donner à l’émission. J’ai essayé de faire une fusion entre “Ithran bouassa et ceux d’Idhelli” (Les étoiles d’aujourd’hui et d’hier). A comprendre par là (les artistes anciens et nouveaux), explique l’animateur. Faudrait-il rappeler que Aït Ameur a à son actif deux émissions, la première Ithranes (les étoiles) qu’il consacrait aux artistes pas forcément jeunes, jeunes, puisque même le… “Vieux” Taleb Tahar est passé (sans rancune à Tahar !) et une autre “Yemekthad woul” (mon cœur s’est souvenu), une sorte d’hommage aux anciens, aux ténors que sont les Atmani, Taleb Rabah et Aït Menguellet, les trois à avoir fait leurs passages dans cette grande émission. “Pour cette nouvelle émission, j’ai essayé de confronter les deux générations d’artistes. Les jeunes et les anciens. Dans “Asmekthi” (clin d’œil), pour le premier numéro qui est au montage, je reçois Salah Aït Ziane (36 ans), qui m’a été conseillé par Aït Menguellet et Atmani. C’est quelqu’un qui n’aime pas être sous les feux des projecteurs mais qui fait du bon travail. Il est de Tala Tazart. De l’ancienne génération, c’est Amar Seghir qui a plus de 70 ans, maintenant. Voilà. Enfin, laissons le soin aux téléspectateurs de découvrir le reste sur l’écran prochainement”, explique Aït Ameur. Pour ceux qui ignorent tout de Amar Seghir, il est l’auteur du fameux tube “Je vois tes yeux qui brillent, arakante amzoune tifthilines !”
D. C.