Un couple squatte le bureau du SG

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Un couple marié occupe depuis jeudi le bureau du secrétaire général de l’APC de Boghni pour réclamer des postes d’emploi stable.

Il s’agit de A. Amrouche et de sa femme, âgés respectivement de 38 ans et de 41 ans, déterminés semble t-il à ne pas laisser passer leur chance d’être recrutés dans le corps commun de la commune, d’autant plus que des promesses leur ont été faites auparavant, de les intégrer dans l’un des postes prévus dans le cadre du plan de gestion du personnel de l’APC.

Mais, après avoir attendu longtemps le lancement du nouveau recrutement pour renforcer les effectifs de la municipalité en gardiens et ouvriers professionnels, le couple qui a passé la nuit de jeudi sur des paillassons à l’intérieur de l’APC pour mieux exprimer sa colère, a été surpris par son exclusion du choix opéré par la commission chargé de l’étude des dossiers, du fait qu’il s’agit d’un recrutement interne. L’homme, en quête d’un poste de travail digne depuis 2011, et que nous avons rencontré hier dans le hall d’attente de la mairie, a dit :  » j’ai eu la promesse de figurer parmi les prochains recrutés de l’APC en présence des représentants de l’ONM et d’autre témoins, d’être régularisés ma femme et moi, ou du moins l’un d’entre nous, et ce après avoir bénéficié d’un emploi précaire peu rémunéré dans le cadre des contrats de travail de 5 heures « , puis il a ajouté :  » mon épouse a été victime de la suspension de l’indemnité qu’elle percevait dans le cadre de l’IAIG sans aucune compensation ».

Ainsi, toute la journée de jeudi, des tentatives de médiation entre les autorités et les deux protestataires, notamment celles faites par le bureau local de l’ANEM, et le représentant de la société civile de Boghni, organisés en une association, n’ont pas abouti, puisque le bureau du secrétaire général était encore occupé ce vendredi, faute d’une solution convaincante à proposer au couple, convaincu qu’il est, d’être victime d’une injustice après tant d’années au service de la collectivité.

Ces deux citoyens qui ont recouru l’année dernière, déjà à la même forme de contestation en occupant le couloir donnant accès aux bureaux du maire et de son exécutif, regrettent le manque de considération de la part des autorités locales alors que la clé de leur problème est entre leurs mains.

Ce qui est sûr, c’est qu’en l’absence de tout contact avec les responsables locaux, les deux auteurs de l’action de contestation, soutenus au moins par leur famille, continuent d’afficher une certaine sérénité quant à l’aboutissement de leur combat, qu’ils mènent depuis plus d’une décennie pour bénéficier d’un travail sans contraintes contractuelles avec leur employeur, à savoir l’APC.

B .S

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