La commission nationale des candidatures installée

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La commission nationale du choix des candidatures au sein du FFS, en prévision des prochaines législatives a été installée mercredi dernier, a indiqué le premier secrétaire national du parti, Ali Laskri jeudi à Draa Ben Khedda, où il a assisté à une cérémonie organisée en l’honneur des femmes à l’occasion du 8 mars.

Laskri précise que le dernier délai pour le dépôt des candidatures est fixé au 15 du mois en cours, ajoutant que le dépôt des dossiers a commencé cette semaine au niveau des fédérations de wilaya. Notons que selon nos informations, au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, la fédération locale a enregistré une quinzaine de dossiers de candidatures.

Dans un autre registre, le premier secrétaire national du FFS a affirmé que sa formation ne favorisera pas les femmes par rapport aux hommes dans la confection des listes électorales, précisant que certains critères relatifs notamment à la crédibilité et à la légitimité seront les points déterminants dans le choix des candidatures.  » Au FFS la femme est une militante à l’instar de ses camarades hommes, et seule la compétence doit prévaloir » dira t-il à ce sujet. Ali Laskri a, en outre, incité la femme à s’investir davantage dans la vie politique du pays, et à s’inspirer de l’expérience de son homologue Tunisienne.

Laskri a rappelé que son parti a respecté le principe de quota de plus de 30 % réservé aux femmes lors de la convention nationale du parti, organisée en février dernier, puisque 35 % des délégués, a-t-il soutenu, étaient des femmes. Ainsi donc, et à la lecture des déclarations de son premier secrétaire, la machine électoraliste du plus vieux parti d’opposition est mise en marche. Il est vrai que la formation d’Ait Ahmed n’a plus de temps à perdre, elle, qui a annoncé sa participation aux prochaines législatives il y a à peine une semaine. Certains estiment, d’ailleurs, que le FFS risque de rater sa sortie électorale, à cause du temps qu’il a mis pour décider de sa participation. Un retard qu’il aurait du éviter, dans la mesure où la décision, disent les observateurs, a été tranchée il y a un certain temps déjà. Il doit ainsi mettre les bouchées doubles pour espérer se mettre à la même hauteur que les autres formations dans la préparation de la prochaine joute électorale. Une joute qui risque de ne pas mobiliser les troupes, car la décision de prendre part aux prochaines élections ne ferait pas l’unanimité au sein de la base. Pourtant ce scrutin est considéré par certains, comme un test pour le FFS qui a boycotté les législatives de 2007 et de 2002. Même, si pour la direction du parti, cette participation est un choix « tactique », dans le but de « remobiliser les militants et la population ».

M.O.B

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