Ces dernières années, le taux de chômage a augmenté d’une manière aiguë en Algérie en général et en Kabylie en particulier, mais l’Etat a essayé de diminuer ce pourcentage en élaborant plusieurs programmes d’insertion professionnelle destinés aux jeunes.
La région de Boudjima est l’une des régions où le commerce a commencé d’être pratiqué d’une manière large par les femmes, malgré qu’elles ne disposent pas de diplômes d’études supérieures, mais elles ont trouvé un travail à travers lequel elles participent au développement de la société. Alors ces dernières années, les femmes de Boudjima ont commencé d’être actives, créant leurs propres entreprises, l’activité la plus dominante par les femmes de cette région est bien le couscous traditionnel, roulé à la main. D’ailleurs, durant ces trois dernières années, deux ateliers de couscous traditionnel ont été créés, l’un au village de Tharihant et l’autre à Iyassekrane. Il est à noter que ces ateliers sont gérés par des femmes selon lesquelles l’activité du couscous est très active à Boudjima, même hors wilaya à l’instar de Bouira, Alger et autres. Ce travail a permis également à plusieurs femmes au foyer sans diplôme, de travailler dans ces ateliers. Certaines femmes pratiquent cette activité chez elles, à la maison. Elles vendent leur produits à des particuliers ou à des commerçants de la région. Quoi qu’il en soit, cette activité fait de plus en plus sa bonhomie de chemin dans cette région de Boudjima, et ce, au grand bonheur d’ailleurs de nombreuses familles qui trouvent ainsi leur compte. «Actuellement, la vie n’est plus comme auparavant, lorsque on était obligé de produire le couscous à la maison, mais désormais on peut l’acheter facilement dans des magasins et c’est un couscous de bonne qualité et à bon prix, grâce à plusieurs femmes qui pratiquent cette activité d’ailleurs je les remercie infiniment pour ce bon travail», explique une femme de Boudjima. Et puisque le couscous traditionnel est un plat très demandé par la plupart des familles kabyles et que nul ne peut s’en passer, une raison pour laquelle cette activité s’est propagée dans cette région d’une manière rapide, plusieurs autres femmes envisagent de créer leur propre atelier.
Rachida Arkam