Les inspecteurs du primaire maintiennent la pression

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La nouvelle mouture du statut particulier des travailleurs de l’éducation nationale continue de susciter le mécontentement des inspecteurs de l’enseignement primaire. En signe de protestation contre l’avant-projet du statut particulier de l’éducation nationale, les inspecteurs de l’enseignement primaire ont d’ores et déjà menacé de réinvestir le terrain de la protesta, et ne comptent en aucun cas faire marche arrière, et ce, jusqu’à ce qu’il y ait une prise en charge de leurs préoccupations.

La Commission nationale préparatoire des inspecteurs de l’enseignement primaire, affiliée à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef), a décidé “de reporter son rassemblement national, qui était prévu pour le 7 mars dernier, à une date ultérieure», a indiqué l’Unpef via un communiqué. Les rédacteurs de ce même communiqué ont expliqué le report de ce mouvement de protestation par le fait que “les inspecteurs de l’enseignement primaire ont choisi cette fois-ci, d’unifier leurs rangs avec d’autres corporations de l’enseignement primaire qui s’estiment lésés par cette nouvelle mouture du statut particulier, afin de frapper fort et peser de tout leur poids”. Les inspecteurs de l’enseignement primaire luttent pour la même plate-forme de revendications dans laquelle figurent “l’application du décret exécutif 08/315, et l’empêchement de l’opération d’inspection des inspecteurs du primaire en raison de non-conformité avec les lois en vigueur, ainsi que l’application de la loi fondamentale n° 49/90, qui place les inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen dans le même échelon de classification, et en adéquation avec leurs qualifications ; c’est-à-dire 5/16”. Ces derniers veulent, à travers leur mouvement de protestation, demander à la tutelle la prise en charge des dossiers exprimés, restés en suspens, notamment “l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation, tout en prenant en considération les propositions de l’Unpef”.

La Commission nationale des inspecteurs du primaire demande dans ce sens, l’intervention du ministère de l’Education nationale afin de “leur rendre justice”.

Ces derniers ont tenu à rappeler que “nous avons été parmi les premiers qui ont demandé l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation, donc il n’est pas raisonnable que nous soyons lésés ainsi”.

L.O.CH

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