La commune de Béni Ourtilane située en zone montagneuse qui a bénéficié de la création d’un hôpital de 60 lits il y a cinq ans, manque cruellement de médecins spécialistes, a-t-on appris d’un membre de l’exécutif de l’assemblée populaire communale. «Certes, cette structure hospitalière était venue à point nommé soulager les populations car avant, les malades de notre commune étaient hospitalisés à l’hôpital de Bougaâ ou aux hôpitaux d’Akbou et sidi Aïch. Seulement, si cet hôpital est pourvu d’un service des urgences et d’un bloc opératoire, il n’en demeure pas moins qu’il recèle un manque flagrant de médecins spécialistes. Donc, pour nos malades, la galère n’est toujours pas finie pour eux tant que pour une consultation médicale chez un spécialiste, ils doivent se rendre à Sétif ou Akbou» a-t-il expliqué. Et il ajouta : «Notre commune possède, en parallèle, une polyclinique qui est la première structure de santé ouverte au chef-lieu. Outre le service des urgences qui fonctionne à merveille, et je profite de cette occasion pour rendre un vibrant hommage au personnel qui veille au chevet des malade, cette polyclinique est dotée d’un service de radiologie, d’un cabinet dentaire et d’un service assurant les soins infirmiers». Dans les villages, le besoin des populations en matière d’infrastructures de santé se fait sentir avec acuité. Notre interlocuteur dira à ce sujet : «Ce ne sont, certes, pas tous les villages de la commune qui sont pourvus de salles de soins. Nous avons constaté cette insuffisance et nous nous engageons, pour l’avenir, à demander la création d’une structure de santé de proximité pour chaque village qui en est dépourvu».
L. Beddar