Campagne de sensibilisation anti-tabac

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Une campagne de sensibilisation anti-tabac est lancée dans les établissements scolaires de Frikat.

Une louable initiative de la psychologue de la cellule d’écoute de la maison de jeunes, Mme Leulmi Malika.

Les journées de mardi et mercredi derniers ont été réservées pour le CEM dit base 4 et l’école primaire d’Ath Boumaâza. En plus des prospectus montrant les conséquences dangereuses de la cigarette sur la santé l’animatrice de cette campagne s’est attelée notamment à présenter ce fléau aux écoliers afin de leur montrer que la cigarette est nocive pour la santé. « La cigarette tue », peut-on lire sur les pancartes accrochées dans ces établissements. Les collégiens où ce fléau fait ravage sous d’autres cieux ont réellement très bien compris que fumer était une mort programmée à petit feu. D’ailleurs, les photos montrant des personnes atteintes de maladies dues à la cigarette ont beaucoup participé à dissuader ceux qui s’amusaient à prendre ce poison. « Je ne fume pas et je ne supporte même pas la fumée de la cigarette. D’ailleurs, je me demande pourquoi on ne fait pas comme les autres pays, c’est-à-dire interdire la cigarette dans les lieux publics », nous a dit cette collégienne de quatrième année moyenne, très sensible aux dangers de ce produit toxique. Certes, il y a des adolescents qui fument, mais il faut dire que l’intervention de cette psychologue a eu un impact positif sur eux. « A partir d’aujourd’hui, je ne fumerai plus », nous a confié un autre élève du collège. Dans le milieu scolaire, faut-il le dire, ce fléau prend de l’ampleur, c’est pourquoi aussi bien les parents que les professeurs doivent jouer un rôle permanent. « La sensibilisation doit être permanente et c’est l’affaire de tous. Notre intervention n’est peut être qu’une sonnette d’alarme.

Les élèves que j’ai rencontrés ont tout de même compris que fumer ne les valorisent pas comme le croient certains. D’autres sensibilisations sur d’autres fléaux sont au programme », nous a confié l’organisatrice. Même au niveau de l’école primaire, les petits chérubins ont très bien suivi les conseils qui leur ont été donnés car, notons-le, c’est à cet âge là qu’il faut surveiller l’enfant puisqu’il est tenté toujours pour « découvrir » ce que ressentent les personnes qui fument. De telles initiatives ne sont qu’à encourager notamment dans le milieu scolaire où tous les fléaux guettent cette frange de la société.

Amar Ouramdane

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