Les infrastructures de santé font défaut

Partager

La commune d’Ath Mohli, relevant de la daïra de Beni Ourtilane, est située en haute montagne et la population manque de couverture sanitaire digne de ce nom à cause de l’absence d’infrastructures de santé. Donc, le besoin de la population en matière d’infrastructures de santé se fait sentir avec acuité dans cette commune enclavée où les manques infrastructurels se conjuguent au présent dans tous les domaines. Pour se faire soigner, les malades se déplacent à la polyclinique de Beni Maouche ou à l’hôpital de Beni Ourtilane. A cause de l’absence de réseau de transport public en ce lieu, les malades font souvent appel aux taxis clandestins qui leur imposent leur dictat. Les courses coûtent les yeux de la tête, disent les citoyens. Selon des témoignages recueillis dans cette localité cette carence qui dure depuis l’indépendance rend la situation de plus en plus difficile, insupportable même. «En l’absence d’infrastructures sanitaires adéquates, les citoyens éprouvent de grandes difficultés pour soigner leurs malades. Ils dépensent énormément d’argent rien que pour l’évacuation des malades car cette municipalité est enclavée. Ce qui fait aussi que les malades restent à la merci des taxis clandestins», témoigne un citoyen. Les responsables, qui avaient remarqué cette insuffisance, s’étaient engagés il y a plus de cinq ans à créer une polyclinique qui sera dotée des services de médecine générale et de radiologie, d’un cabinet dentaire et d’un laboratoire d’analyses médicales. Selon les habitants, ce projet salutaire pour les populations tarde à être finalisé.

L. B.

Partager