Touhami s’interesse aux pêcheurs

Partager

Le wali de Béjaïa, M Hamou Ahmed Touhami, a effectué avant-hier une visite de travail et d’inspection au port de pêche de Béjaïa, où plusieurs projets sont prévus ou en cours de réalisation.

Au début de sa visite, le wali s’est rendu à l’école technique de formation et d’instruction maritime (ETFIM) pour assister à une cérémonie de remise de diplômes à 24 surveillants de ports, venus de plusieurs wilayas du pays se former à l’école de Béjaïa, pionnière en la matière. Dans une allocution prononcée à l’occasion de l’évènement, M. Bouïche, DG de l’entreprise de gestion des ports de pêche de Béjaïa (EGPP), a indiqué que «les pouvoirs publics accordent une attention particulière au secteur de la pêche et surtout au développement des ports de pêche». Cette attention s’est traduite, selon ce même responsable, par la mise en place de pas moins de dix entreprises de gestion des ports de pêche par le gouvernement, à travers l’ensemble du territoire national. Ces infrastructures sont rattachées à la société mère, la Sogeports. L’objectif visé par les pouvoirs publics à travers cette démarche est triple. Il s’agit, d’abord, de dégager des règles communes d’exploitation des ports de pêche, lesquels dépendront du même organisme public. L’autre but escompté est à la fois «la sécurisation, protection et préservation organisée des ports de pêche et des usagers». Enfin, l’Etat projette «la mise en place de structures de gestion décentralisées et de proximité à travers tout le littoral», a affirmé M. Bouïche. Dans son intervention, le wali de Béjaïa, tout en mettant en exergue le potentiel touristique dont recèle la wilaya, qui renferme un littoral de 100 km environ, a insisté sur l’importance de «l’investissement dans la formation d’un personnel adéquat». Toutefois, le wali a déploré l’absence de femmes dans cette quatrième promotion de surveillants de ports de pêche. «La prochaine fois, il faudrait réserver un quota aux femmes», a-t-il exhorté les responsables de cette école. Pour sa part, le directeur de cette école a indiqué que «ce centre de formation a fourni des efforts considérables pour la formation du personnel travaillant dans les ports». Ce dernier affirmera, dans ce même sillage, qu’un programme de formation sera lancé prochainement en collaboration avec la direction générale de la protection civile pour former, à l’instar des pays occidentaux, des marins pompiers. Une fois cette cérémonie terminée, par une petite collation, le wali s’est déplacé en compagnie du directeur de la pêche, au port de pêche de Béjaïa. Le premier responsable de la wilaya a procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation de 48 cases pêcheurs. Il s’agit là de la première tranche. Car, le projet comprend l’implantation de quelques 144 cases. Le montant financier consacré à ce projet avoisine les 130 millions DA. Le wali a inspecté trois infrastructures mise en exploitation, à savoir le comptoir de vente, la fabrique de glace et celle de la réparation navale. Aussi, le premier responsable de l’exécutif de la wilaya a visité les projets des Halles à marée, l’entrepôt frigorifique et la station de ravitaillement et un cercle pour pêcheurs, en cours de réalisation. Enfin, le wali a terminé sa sortie sur le terrain par l’inauguration de l’école maritime implantée à Sidi Ali Lebhar, une banlieue de Béjaïa.

Réception prochaine du port de plaisance de Tala Ghuilef

En marge de sa visite à l’école technique et d’instruction maritime, le wali de Béjaïa a annoncé la réception très prochaine du port de plaisance de Tala Ghilef, sis sur le littoral Ouest de Béjaïa. «Nous allons prochainement réceptionner le port de plaisance de Tala Guilef dont les travaux sont pratiquement finis. La réalisation de ce projet a coûté à l’Etat une enveloppe financière de 391 milliards de centimes», a indiqué M. Hamou Ahmed Touhami. En outre, ce dernier a déclaré qu’un nouveau port de pêche sera également réalisé à Béni Ksila. «Au terme du programme quinquennal 2010/2014, la wilaya de Béjaïa a bénéficié du projet d’un port de pêche à Béni Ksila. Nous demanderons aussi à l’Etat de nous octroyer un autre projet similaire pour la côte Est afin de réaliser un équilibre entre les deux côtes du littoral», a affirmé le wali de Béjaïa.

Boualem Slimani

Partager