Pour l’esprit, et surtout pour le ventre

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La ville de Larbaâ Nath Irathen comme toutes les villes d’Algérie, n’échappe pas à cette ambiance qui prévaut en ce mois sacré du jeûne, dans toutes les contrées de notre pays. Dès le matin, le marché du chef-lieu de commune de Larbaâ Nath Irathen est grouillant de monde. Les habitants de la ville et les villageois viennent y faire leurs emplettes et surtout acheter les produits de consommation propre à ce mois de Ramadhan, viande blanche et rouge, légumes frais, sucreries, gâteaux, brioches et surtout zlabia et kalb elouz (cœur d’amande). Un marché quotidien et hebdomadaire très exigu, en sandwich, entre les murs de la clôture du stade communal et le centre culturel H’sen Mezani, où les gens se bousculent entre deux rangées d’étals. Il est à signaler à ce propos, qu’il est prévu dans le cadre de l’aménagement et de l’urbanisme du chef-lieu de commune, un projet de construction d’un marché aux normes réglementaires. Il faut dire qu’au tout début de ce mois sacré, quelques commerçants ont tenté une hausse des prix qui leur a “profité une journée ou deux”. Puis, c’était le retour à la normale. “C’est le mois de la “politique du ventre”, des sucreries, des gourmandises et du gaspillage. Une situation de laquelle peuvent tirer profit les commerçants”, nous dira un citoyen. La vigilance est donc de rigueur pour les contrôleurs de prix afin d’éviter aux citoyens de subir des augmentations des prix injustifiées, notamment pendant tout ce mois de Ramadhan.

Hamid Meradji

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