“C’est un encouragement pour aller de l’avant”

Partager

Saïd Bellili est l’un de ces jeunes réalisateurs qui voient loin dans ce domaine. Lors de la 12e édition du film amazigh, il a obtenu le premier grand prix de “jeunes talents” avec la projection du documentaire “Ath Ouâvane, Tiwizi», dont il est le réalisateur. Dans cet entretien, il revient sur sa carrière et sur ses projets d’avenir.

La Dépêche de Kabylie : Qui est Saïd Bellili?

Saïd Bellili : Bon, d’abord, je vous dirai que mon nom d’artiste est Rabah. Ensuite, j’ajouterai que je suis natif d’un village de la commune de Tizi-Gheniff. Après mes études primaires, moyennes puis secondaires, j’ai opté pour l’école supérieure des beaux arts d’Alger pour une formation en infographie. En parallèle, j’ai suivi des cours en montage numérique et assistant réalisateur avant de me lancer dans la vie professionnelle.

Que pensez-vous de ce métier?

Depuis, mon jeune âge, j’ai aimé le cinéma. C’était ma passion, même quand j’étais au collège. Je garde de bons souvenirs à ce sujet.

Actuellement, de quoi vous occupez-vous?

La réalisation, notamment de documentaires.

Pouvez-vous nous en citer quelques uns?

Bon, je vous ajoute que je suis producteur exécutif de la Chaîne 4.

Comme produits , je vous citerai cette série de documentaires : la maison kabyle, la robe kabyle, le bijou berbère, la vannerie, azenzi qui annonce l’arrivée du printemps… Je suis sur d’autres documentaires sur la maison mozabite. En tout cas, les téléspectateurs ont déjà découvert tous ces produits sur l’écran de la Chaîne 4.

Vous avez obtenu ce grand prix de “jeunes talents”. Quel sentiment avez-vous en recevant cette distinction?

D’abord, c’est une grande joie pour moi , mes amis et ma famille, puis c’est un encouragement pour aller de l’avant.

Je commence à goûter au mérite et c’est quelque chose d’important dans la carrière d’un artiste, surtout dans ce domaine. Je remercie le jury qui a porté son choix sur ce produit. C’est un premier pas pour d’autres…

D’autres produits en vue?

En effet, je suis sur une série de sketchs avec le grand humoriste, Mohamed Bougaci avec lequel j’avais déjà travaillé beaucoup, et un long métrage toujours avec lui. Un autre projet et pas des moindres, un court métrage, sur “l’environnement” à présenter au festival de Cannes ( France).

Un dernier mot?

C’est très tôt pour dire le dernier mot, car j’ai de nombreux projets à lancer et à réaliser.

Tout de même, je dirai que c’est un domaine passionnant, mais qu’il faut beaucoup de travail, d’imagination et de dévouement. Tannemirt à tous.

Entretien réalisé par Amar Ouramdane

Partager