Piquet de grève des travailleurs de la Cnep/Banque

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Les employés de la direction CNEP- Banque réseau de Tizi-Ouzou ont observé hier une demi-journée de grève, suivie d’un sit-in devant le siège de l’entreprise. Ils dénonçaient un « climat tendu » au sein de la banque, disent-ils, et « des injustices » de la part du directeur. C’est sans doute une première dans le secteur bancaire à Tizi-Ouzou. Une trentaine de personnes ont répondu, hier, à l’appel lancé par leur section syndicale. Ils se sont regroupés, à l’heure de pointe, devant le siège de la CNEP- Banque, pour une demi-journée de grève, bloquant, par la même occasion, l’accès par un sit-in improvisé. Par leur mouvement, et munis de banderoles dénonçant la « Hogra » au sein de la banque, les protestataires voulaient dénoncer un climat « déstabilisateur » de la part de la direction. Ceci, affirment-ils dans leur déclaration, après avoir usé et épuisé toutes les formes légales de protestation. Ils ajoutent que leurs représentants légaux ont « sollicité à maintes reprises des assemblées générales à l’effet de débattre des problèmes et de détendre le climat ». Ils tenaient à dénoncer des « sanctions arbitraires de la part du directeur», déclarent-ils. Des sanctions, dont des mises à pied de huit jours, à l’encontre de certains employés qui, affirment les protestataires, « n’ont commis d’autre faute que celle d’avoir répondu à l’appel au boycott des élections du CP, et ce, à la demande de leur représentants syndicaux », déclarent les grévistes. Leur geste leur vaudra des sanctions de la part du directeur, expliquent les grévistes. Des décisions jugées « injustes » de la part des autres employés et du syndicat. Cette action de protestation est « une sonnette d’alarme afin que la Direction générale intervienne, au plus vite, pour remédier à ce climat qui règne au niveau de la banque », expliquent-ils. Les travailleurs de la CNEP- Banque réseau de Tizi-Ouzou, ont été soutenus dans leur mouvement par plusieurs autres antennes régionales, signataires d’un communiqué de soutien, à l’image des réseaux d’Oran, Djelfa, Médéa, entre autres. Le directeur, de son côté affirmera que « les suspension ont été décidées suite à un comportement irrespectueux de la part d’un employé. Et aussi à l’égard de ceux qui ont diffusé une pétition dans la banque ». A signaler que la demi-journée de protestation, prévue pour hier jusqu’à la mi-journée, n’aura finalement duré que quelques heures. Et pour cause, les grévistes ont été reçus par le directeur et une délégation déléguée par la direction générale.

T. Ch.

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