Un usage qui tend à devenir un fait avéré est celui des chantiers lancés pour la réalisation de projets, telle que la construction de structures, buildings, et autres immeubles, généralement au niveau du centre ville, et dont les délais de réalisation sont dépassés, donnent l’impression de ne point finir de sitôt. Les citoyens dont les habitations sont mitoyennes aux chantiers en cours supportent très mal cette situation. Car, il y a des chantiers qui ferment carrément les passages, c’est-à-dire les rues, empêchant ainsi les véhicules de passer d’une part, et mettant certains commerçants dans le malaise, parce que leurs locaux sont à proximité des chantiers, d’autre part. Puisque ces derniers ne peuvent pratiquer leurs activités commerciales de manière convenable, comme ils le faisaient dans le passé à cause de la fermeture des voies d’accès comme c’est le cas du côté de la rue Mohamed Romita qui jouxte l’ancien jardin El Haoues. Cette situation perdure depuis bientôt deux années, à savoir depuis le lancement d’un chantier pour la réalisation d’un immeuble pour le secteur des impôts. Les citoyens voisins immédiats aux chantiers n’omettent pas de rapporter les poussières qui s’incrustent jusque dans leurs demeures. Ainsi ils se retrouvent obligés de nettoyer les lieux régulièrement et chaque jour. Un commerçant a fermé boutique parce que ses clients ne peuvent accéder sans encombres à son local de par l’exiguïté du passage, se retrouve de la sorte sans revenus, et n’ayant pas de quoi nourrir sa famille. Un autre chantier se trouve également non loin en longeant la rue Colonel Amirouche au lieu et place de l’ancien siège de la conservation des forêts. Des travaux pour la réalisation des logements au profit de l’agence foncière ont certainement gênés les habitants des quartiers touchés par les ennuis des matériaux qui se déversent sur la chaussée. Le comble est que les passages des routes sont fermés de jour comme de nuit. «A-t-on pensé aux suites désagréables que cette situation engendre ? On a vu des chantiers plus imposants que ceux-là qui ferment le passage des routes uniquement le jour des grands travaux, et les rouvrir juste après, mais pas continuellement comme cela se fait au niveau de ces deux chantiers», intervient sombrement un habitant des lieux.
Fahem H.