Le SG de l’Alliance Nationale Républicaine (ANR), Belkacem Sahli a dénoncé hier à Alger la lenteur de la commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL), concernant les préparatifs de la prochaine compagne électorale. « A trois jours du lancement de la compagne électorale, plusieurs partis ne savent pas encore les sales où ils vont organiser leurs meetings » a estimé le SG de l’ANR, lors de la réunion nationale du parti regroupant les têtes de liste et les présidents des bureaux de wilaya. Dans ce sillage, le même responsable a tenu à reprocher à la commission nationale de surveillance des élections législatives, de ne pas évoquer les questions en relation avec la transparence durant le processus électoral. Lors de cette réunion, le SG a fait savoir que son parti sera présent à travers 38 wilayas avec 509 candidats, dont 60% sont des hommes et les 40% autres sont des femmes. « Le parti a toujours milité pour que la femme prenne sa place dans le paysage politique », a noté le même responsable. Précisant que 78% des candidats sont des universitaires, avec une moyenne d’âge qui ne dépasse pas les 38 ans. Concernant le financement de la prochaine compagne électorale, le Dr Sahli a affirmé que l’Etat doit accorder aux partis politiques une aide financière comme le stipule la loi.
Belkacem Sahli est revenu également sur l’importance des prochaines élections législatives, car, a-t-il dit, c’est une occasion de confirmer la continuité des établissements de l’Etat, et d’élargir la participation des citoyens dans la prise de décision. Interrogé sur la crise de confiance qui demeure entre les candidats et les citoyens, le SG de l’ANR dira que «le rétablissement de la confiance entre le citoyen et le candidat se fera par un discours politique honnête, qui ne contient pas des fausses promesses ».A la question de savoir si l’ANR envisage d’organiser des alliances avec d’autres partis politiques, le Dr Belkacem Sahli a affirmé que son parti est prêt à travailler avec ceux qu’ils ont la même ligne politique que l’ANR.
Samira Saïdj
