Apparemment, le dossier des gardes communaux, soulevé par la permanence nationale du mouvement, est en voie de règlement.
En effet, après avoir été interpellé par les représentants de ce corps, le président de l’APN, M. Said Bouhadja, a instruit le premier-vice président de l’assemblée de recevoir une délégation du dit mouvement. La réunion s’est déroulée, avant-hier, dans le bureau du premier vice-président. «Une délégation composée de représentants de huit wilayas a été reçue par le député. Nous avons, durant quatre heures, exposé toutes nos revendications. Notre interlocuteur a été très réceptif», nous confiera M. Yahia Arab, porte-parole de la délégation, au lendemain de cette réunion. Selon ce premier responsable de la permanence, leur interlocuteur «a été surpris» d’apprendre que les points déjà discutés et pour lesquels des instructions ont été données n’ont pas encore été réglés au niveau des wilayas, à savoir les questions liées aux radiés, au logement et à la prise en charge des familles des gardes communaux tombés au champ d’honneur pour défendre la partie durant la décennie noire. «Il nous a promis de prendre le dossier en charge. Dans quelques jours, il convoquera une réunion au niveau du ministère de l’Intérieur, afin de mettre un terme définitif à ce retard», ajoutera notre interlocuteur. Celui-ci nous apprendra par ailleurs que le vice-président a réaffirmé que «tous ceux qui ont défendu le pays auront leurs droits» dans le cadre de la charte sur la réconciliation nationale. «Le vice-président a aussi dénoncé les informations colportées ici et là par certains médias et les a qualifiées d’infondées », poursuivra M. Yahia Arab. Ce dernier se dit ainsi «satisfait de cette rencontre» et espère que ce dossier trouvera son épilogue afin de permettre aux éléments de ce corps de rentrer chez eux après un long combat. «Nous ne demandons rien de plus que notre statut tout d’abord, puis nos droits tels prévus par la loi, parce que nous nous sommes sacrifiés pour notre pays et nous sommes toujours disposés à reprendre de service à chaque fois que la nation est menacée. Une fois le dossier clos, nous rentrerons chez nous parce que nous avons trop souffert», conclura-t-il.
Amar Ouramdane